Le négociateur en chef de l'Autorité palestinienne, M. Saeb Erekat a annoncé, samedi à Syrte, que le président palestinien, M. Mahmoud Abbas avait proposé lors de la réunion de la commission de l'initiative arabe de paix, six alternatives pour la paix, dont la reconnaissance par les Etats Unis de l'Etat palestinien aux frontières de 1967 avec El-Qods Est pour capitale. Dans une déclaration à la presse, en marge des travaux du sommet arabe extraordinaire, M. Erekat s'est contenté de citer trois alternatives seulement. "Au cas où les Etats-Unis d'Amérique demandent des antécédents historiques (pour la reconnaissance de l'Etat palestinien), il est possible de citer le cas du Kosovo", a-t-il indiqué s'interrogeant sur "ce que font les Etats-unis actuellement au sud du Soudan". Faisant allusion aux Etats-Unis d'Amérique, le responsable palestinien a dit que "celui qui reconnaît l'option des deux Etats, ne doit pas ignorer l'existence d'un Etat palestinien". "Si l'administration américaine ne veut pas ou n'est pas en mesure de le faire l'autre option consistera à recourir au conseil de sécurité pour aboutir à une décision qui appelle les pays membres de l'ONU à reconnaître l'Etat palestinien aux frontières de 1967 avec El Qods Est pour capitale", a-t-il ajouté. La troisième alternative proposée par le président palestinien consiste au "gel total des activités de colonisation dans la ville d'El Qods comme condition à la poursuite des négociations directes", a-t-il dit, saluant à cet effet, la position arabe d'imputer la responsabilité de l'arrêt des négociations à Israël. S'agissant de la résistance, M. Erekat a souligné que "toutes les maisons palestiniennes comptent un martyr, un blessé et un détenu", ajoutant que "la résistance des palestiniens est claire sur le terrain". Il a, d'autre part, affirmé que la cause palestinienne est la cause de tout citoyen arabe et musulman, appelant les citoyens à prendre conscience que la Palestine "est plus importante que Fatah et Hamas d'où la nécessité d'éviter toute division entre palestiniens". Pour ce qui est des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, le responsable palestinien a indiqué que le président Abbas avait informé le président américain qu'"aucun accord final ne sera signé avant la libération de tous les détenus palestiniens des prisons israéliennes".
