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Le Qui d'Orsay rassure les familles des otages enlevés par l'AQMI au Niger Elles accusent les autorités concernées d'avoir abandonné l'affaire de leurs enfants
Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé que ses services spécialisés dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, où les cinq français ont été kidnappés par l'AQMI, sont toujours en état d'alerte. La déclaration du ministère français des AE intervient suite à la lettre adressée par les familles des otages au Quai d'Osray, dans laquelle elles ont « accusé les autorités françaises d'avoir oublié l'affaire de leurs proches ». Dans ce cadre, les autorités françaises viennent de répondre aux préoccupations exprimées par les familles des otages enlevés le 16 septembre dernier au nord du Mali. « Les responsables de la cellule de crise au Quai d'Orsay, chargés du suivi de la situation, sont en contact permanant avec les familles des otages, reçues récemment par le président Nicolas Sarkozy. Dans leur lettre collective adressée au Quai d'Orsay, les familles des otages ont regretté le fait que les autorités n'ont pas « accordé plus d'importance pour le cas de leurs enfants », par rapport aux deux journalistes de France 3, enlevés en Afghanistan, il y a quelques mois. « Le manque de contacts nous inquiète. Quelles sont les revendications des ravisseurs ? Avez-vous des preuves attestant que nos enfants sont toujours en vie », lit-on dans la lettre des familles des otages. Pour rappel, les otages travaillaient pour la mine d'uranium d'Areva au Niger.
