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« L'université algérienne était classée parmi les meilleures sur le plan mondial pendant les années 1970 »
Ahmed Taleb Ibrahimi à El Khabar
Publié dans El Khabar le 08 - 01 - 2012

L'ex ministre des Affaires étrangères et de l'Education, M. Ahmed Taleb Ibrahimi, a accepté de répondre dans un entretien qu'il nous a accordé à nos questions liées à la situation de l'éducation et la culture, sachant qu'il est l'une des personnalités qui ont accordé autant d'importance à la culture quand il était ministre.
** Vous étiez ministre de la culture à l'époque du feu président Houari Boumediene, étiez-vous soumis à une politique culturelle dépendante à une pensée particulière ?
En tant que ministre de l'Education, j'ai été soumis à trois principes issus du congrès du FLN, en l'occurrence la démocratisation de l'éducation, l'arabisation et l'orientation scientifique et technique. Quant à la démocratie, elle était le rêve de tout algérien pendant la révolution. Nos écoles étaient plus nombreuses que nos enfants entre 6 et 14 ans. Pendant cinq ans, soit entre 1965 et 1970, le taux de scolarisation est passé de 20 à 54%. Le centre de lutte contre l'analphabétisme a formé, entre 1966 et 1970, plus de 500 mille ouvriers. En ce qui concerne l'arabisation, elle s'inscrivait dans le contexte de la lutte contre l'invasion culturelle.
** Vous étiez à la tête de deux ministères qualifiés « d'idéologiques ». Il y a une thèse qui dit que les évènements des années 1990 sont dus à l'idéologie de cette époque, que pensez-vous ?
En tant que ministre de l'Education, je faisais face à deux courants, le premier estimait que l'arabisation n'avançait pas, compte tenu de ma formation francophone, alors que le deuxième courant estimait que j'étais plus enthousiaste pour l'arabisation qu'il en fallait. Quant à moi, je considère que cette nation est d'origine amazighe, arabe de culture et musulmane de croyance et de civilisation. Notre peuple a trop souffert pour recouvrer sa culture et son identité et je suis fier d'avoir fourni des efforts dans ce sens. En ce qui concerne le niveau de l'éducation, il était bon dans les années 1970. Selon l'Unesco, l'Université d'Alger était classée parmi les premières universités sur le plan mondial, arabe et africain, sachant que les médecins formés par l'université algérienne ne trouvaient pas de difficultés pour travailler à l'étranger. Cette politique qui favorisait la qualité au dépens de la qualité m'avait crée beaucoup de problèmes.
** Pourquoi la dimension de l'amazighité n'est-elle pas apparue pendant cette époque ?
Je disais toujours que nous avons commis une erreur après l'indépendance du pays, quand nous attaché le discours national à celui de l'identité, en insistant seulement sur l'arabité et l'islam, négligeant l'amazighité. L'occupant français n'a pas combattu l'amazighité, conscient que cela n'était pas possible, mais il a essayé de remplacer l'arabe par le français et l'Islam par le christianisme. De ce fait, il était normal que le mouvement national se base sur l'Islam et l'arabité.


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