Actuellement, 689 ressortissants étrangers de 33 nationalités sont officiellement résidents de la wilaya de Biskra. Issus respectivement des continents africain, asiatique, européen et d'Océanie, lequel continent est représenté par un seul et unique australien. Cette communauté d'expatriés est constituée essentiellement de coopérants techniques, de cadres hautement qualifiés, employés de sociétés étrangères, d'étudiants et de conjoints d'Algériens ou d'Algériennes. Forts de 193 ressortissants, dont 191 hommes, une femme et un mineur, les Egyptiens représentent la première communauté étrangère installée à Biskra. Les Tunisiens au nombre de 74, soit 17 hommes, 42 femmes et 15 mineurs, viennent en seconde position de ce classement avant les 70 Russes répartis en 59 hommes, 10 femmes et un mineur. Les 63 Palestiniens dont 46 hommes, 7 femmes et 10 mineurs et les 42 Ukrainiens dont une femme, sont respectivement à la quatrième et cinquième places, suivis des 35 Yéménites comptant 27 hommes, 4 femmes et 4 mineurs. Les 33 Français dont 32 femmes, ont la septième place et les 19 hommes et 12 femmes de nationalité sahraouie occupent la 8e place. La neuvième position revient aux 30 ressortissants mauritaniens, tous des hommes, tandis qu'au dixième rang se trouvent les Marocains dont 20 marocaines et pas un seul ressortissant de sexe masculin. Arrivent, ensuite, les Tchadiens, Maliens, Nigériens, Chinois, Italiens et Portugais avec une dizaine de ressortissants chacun. L'Allemagne, la Libye, la Syrie et la Biélorussie comptent chacun 4 à 5 ressortissants habitant la wilaya de Biskra. Enfin, les nationalités saoudienne, jordanienne, irakienne, ivoirienne, éthiopienne, érythréenne, polonaise, belge, bulgare, roumaine, sénégalaise et tanzanienne ont 1 à 2 représentants chacune. Au premier semestre de l'année en cours, 18 Nigériens et 1 Syrien ont été arrêtés pour défaut de cartes de résidence et séjour illégal sur le territoire national par les agents de la police générale et de la réglementation de la wilaya de Biskra, lesquels ont traité, en 2007, 61 dossiers liés à l'immigration clandestine, impliquant 23 Nigériens, 20 Nigérians, 12 Maliens, 2 Egyptiens, 2 Syriens, 1 Camerounais et 1 Guinéen.
