La wilaya de Tlemcen dispose d'infrastructures économiques, culturelles et touristiques importantes. Tlemcen. De notre bureau Cela lui permet d'organiser des rencontres internationales d'envergure », a déclaré, hier, Mme Khalida Toumi, lors d'une visite de travail. Une rencontre de prospection qui entre dans le cadre de la préparation de la 25e édition de la capitale islamique qu'abritera Tlemcen. « Nous nous lançons un défi pour l'organisation et la réussite d'une telle manifestation qui s'étalera sur une année. C'est d'ailleurs l'objet de ma visite aujourd'hui », a-t-elle souligné, très satisfaite des infrastructures dont dispose Tlemcen. Des sites déjà opérationnels, qu'elle a d'ailleurs visités et d'autres qui sont en projet, comme le complexe culturel de Mansourah, d'une superficie de 10 000 mètres carrés dont 8 500 bâtis pour un montant de 25 milliards de centimes. « Je veux qu'il soit la réplique du palais de l'Alhambra », a-t-elle dit aux architectes qu'elle va, d'ailleurs, envoyer à Grenade pour s'en inspirer. Cependant, prudente, la ministre a précisé : « Il y a encore des manques, mais tout sera prêt avant 2011. » Parlant de Tlemcen, subjuguée par sa beauté et son développement, elle reconnaîtra que « cette ville s'est devenue une métropole : en plus de la très belle nature dont elle dispose, elle s'est développée dans tous les secteurs. Tlemcen sera la perle de la culture islamique. » Faisant le tour des infrastructures relevant de son département, comme la maison de la culture, le palais El Mechouar dont une partie est en travaux de restauration, entre autres, Mme Toumi a visité également le complexe des Moudjahidine au niveau du plateau de Lalla setti, un véritable chef-d'œuvre et les travaux du centre des études andalouses. En outre, la ministre s'est rendue à l'université Aboubakr Belkaïd dont l'auditorium de la faculté de médecine, a une architecture hallucinante. En fait, elle a fait le tour de tous les sites susceptibles d'abriter les invités de l'Algérie en 2011.
