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Nucléaire : Le grand débat
Publié dans El Watan le 05 - 10 - 2008

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed El Baradei a affirmé qu'il s'opposait au retrait des pays arabes du Traité de non prolifération (TNP) pour faire pression sur Israël.
M. El Baradei a souligné, dans une déclaration à la télévision égyptienne à l'occasion du congrès annuel de l'AIEA, que « le maintien de l'engagement des pays arabes dans le cadre de ce traité est un moyen de pression sur Israël pour l'amener à y adhérer », estimant que « leur retrait n'est pas une solution, il ne fera qu'aggraver les tentions dans la région », a-t-il mis en garde. Le premier responsable de l'AIEA a affirmé que la solution est d'adopter une stratégie pour dénucléariser la région, tout en appelant à entreprendre des démarches pratiques pour faire du Proche-orient une région exempte d'armes de destruction massive. Il a, en outre, appelé l'Iran à apporter des éclaircissements concernant son programme nucléaire.
« Beaucoup de temps a été mis pour comprendre le programme nucléaire iranien », a-t-il rappelé avant de préciser qu'« il est actuellement sous contrôle ». « Quand nous disons que nous ne sommes pas encore assurés que le programme nucléaire iranien est consacré uniquement à des fins pacifiques, cela ne veut pas dire que nous avons trouvé des preuves qu'il s'agit d'un programme militaire », a-t-il précisé. « Nous continuons à demander des éclaircissements à l'Iran afin de nous assurer que ce programme est pacifique », a-t-il ajouté . « Des craintes subsistent quant aux intentions futures de l'Iran, c'est le problème principal avec Téhéran », a-t-il précisé, soulignant la nécessité d'établir un dialogue direct entre l'Iran et Washington.
Un siège pour Kaboul
L'Afghanistan a officiellement obtenu, vendredi, un siège de gouverneur au sein du conseil de 35 membres de l'AIEA après le retrait de la candidature syrienne, lors de la conférence générale annuelle des 145 Etats membres de l'agence à Vienne. Les deux pays avaient indiqué, qu'ils se portaient candidats pour ce siège laissé vacant par le gouverneur pakistanais dont le mandat vient à expiration. Le poste au sein de l'exécutif de l'agence onusienne devait obligatoirement revenir à un représentant de l'un des pays du groupe MESA du Moyen-Orient et d'Asie du Sud. « Il y a un consensus au sein du groupe MESA sur la candidature de l'Afghanistan, pour le conseil des gouverneurs pour le poste devenu vacant au sein de la zone MESA pour la période 2008-2010 », a annoncé à la conférence générale le délégué indien qui assure actuellement la présidence de ce groupe régional.
« La Syrie très gentiment a accepté de retirer sa candidature (...) afin de préserver la tradition des candidatures de consensus pour le conseil des gouverneurs et de faciliter le travail de la conférence », a-t-il ajouté. Damas avait maintenu sa candidature jusqu'à vendredi après-midi, alors qu'elle avait soulevé l'ire des Américains et de certains autres alliés en raison de la controverse sur les allégations américaines de programme nucléaire syrien clandestin. Au total 11 des 35 sièges de gouverneurs devaient être désignés lors de la conférence annuelle, les 10 autres ayant déjà été adoptés par consensus vendredi matin.
Signature d'un pacte USA-Inde
Les Etats-Unis et l'Inde n'ont pas signé, hier, leur accord de coopération dans le nucléaire civil, comme c'était pourtant prévu lors de la visite à New Delhi de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, mais ils se sont engagés à le faire très prochainement. « Le président (américain George W. Bush) signera l'accord très bientôt », a assuré Mme Rice au cours d'une conférence de presse dans la capitale indienne, où elle est arrivée hier pour 24 h avant de se rendre au Kazakhstan. « L'accord est bouclé », a-t-elle insisté, aux côtés de son homologue Pranab Mukherjee. « Je ne veux pas que quiconque pense que nous avons des problèmes (de fond). Il s'agit de questions administratives », a-t-elle assuré. Mme Rice était pourtant venue à New Delhi pour apposer les derniers paraphes à ce texte historique annoncé en 2005 par le président Bush et le Premier ministre indien, Manmohan Singh.
« Il y a beaucoup de détails administratifs à mettre au point », avait prévenu la secrétaire d'Etat dans l'avion qui l'emmenait en Inde. En fait, selon des sources du ministère indien des Affaires étrangères, New Delhi souhaitait que l'accord porte le sceau du président Bush. Validé la semaine dernière par le Congrès américain, ce pacte nucléaire dit « 123 » doit effectivement être formellement remis à la Maison-Blanche pour que le président américain le promulgue sous forme de loi. « Une fois que le président (Bush) aura signé, le processus sera achevé. Et une fois ce processus bouclé, nous conviendrons d'une date pour la cérémonie de signature formelle par les deux pays », a expliqué M. Mukherjee.
Ce report de la signature de l'accord, pierre angulaire du rapprochement entre les deux puissances, est une nouvelle anicroche dans les négociations âpres menées depuis trois ans à Washington et à New Delhi. Le voyage de Mme Rice en Inde faisait suite à l'adoption le 27 septembre et le 1er octobre par la Chambre des représentants et le Sénat d'une législation amendée autorisant les Etats-Unis à vendre à New Delhi des réacteurs nucléaires, du combustible à usage civil et des transferts de technologies. Les deux démocraties espèrent ainsi renforcer leur nouveau « partenariat stratégique », a rappelé Mme Rice. Car jusqu'à la fin de la guerre froide, l'Inde s'illustrait par sa diplomatie du « non-alignement ».
Elle se méfiait des Etats-Unis et était proche de l'URSS, tout en refusant de choisir franchement entre les blocs occidental et soviétique. La Russie équipe déjà une centrale nucléaire du sud de l'Inde et un accord de coopération est prêt à être paraphé. Paris et New Delhi ont signé le leur le 30 septembre. Pour que tous ces textes s'appliquent, il a fallu que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et le Groupe des 45 pays fournisseurs de technologies nucléaires (NSG) acceptent, en juillet et en septembre, la reprise du commerce nucléaire avec l'Inde. Le NSG et l'AIEA ont de facto levé un embargo international imposé il y a 34 ans à cette puissance atomique militaire depuis ses essais en 1974, puis ceux de mai 1998, et qui refuse de signer le Traité de non-prolifération (TNP). New Delhi dispose donc d'un régime dérogatoire, puisqu'en principe, le NSG interdit de vendre du matériel nucléaire à des Etats non signataires du TNP. En contrepartie, l'Inde va séparer ses programmes nucléaires militaire et civil et placer sous surveillance internationale 14 de ses 22 réacteurs. Mme Rice devait quitter New Delhi aujourd'hui pour le Kazakhstan. Elle doit s'entretenir avec le président, Noursoultan Nazarbaïev, et le Premier ministre, Karim Massimov, de coopération en matière de sécurité et d'énergie ainsi que de réformes politiques et économiques.


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