Feu Hachemi Hantaz fut l'un des pionniers de la presse parlée, que ce soit à la télévision ou à la radio. Cet émérite speaker avait le verbe facile, teinté d'humour lors des matchs de football qu'il commentait en direct, que ce soit par le biais des ondes ou par la petite lucarne. Tout El Bahia a rendu un dernier hommage au commentateur sportif de l'Algérie post-indépendance. Les anciens amis de la presse parlée ainsi que d'anciens joueurs de football, et cela sans oublier sa famille, et la société civile d'Oran ne tarissent point d'éloges sur le défunt qui était très estimé dans ce giron de la presse pendant plus de deux décennies. Adnani Noredine, l'ancien directeur de la station régionale de la télévision d'Oran, l'ex-cameraman Sahraoui, Haffaf Fayçal, l'actuel directeur de Radio EL Bahia – Oran, Boukhalfa, Benameur, ancien directeur d'El Djoumhouria, les anciens professeurs de l'université et l'actuelle corporation de la presse écrite et parlée sont venus en masse, et ont accompagné Hachemi à sa dernière demeure. L'actuel président de l'APC d'Oran dira sans ambages : « Dans ces circonstances difficiles, nous gardons de Hachemi Hantaz de très bons souvenirs. Personnellement, je l'ai côtoyé dans le domaine sportif, et il a su égayer tous les stades par son esprit professionnel. Il est resté le symbole d'une jeunesse marquée par son dévouement, dans le domaine du sport, et plus particulièrement du football ». Adda Bendhiba, reporter photographe de la défunte « La République », abonda dans ce sens : « C'était un Monsieur, il avait une façon particulière de commenter les matchs, où l'humour était son dada. Il aimait beaucoup le MCO et le GCM des années 70 ». Il ajoutera : « C'était un gentleman, toujours tiré à quatre épingles. Il a beaucoup commenté les matches du MCO et ne s'embarrassait jamais à rapporter les faits dans leur état brut. Il n'a jamais versé dans le chauvinisme ». Boudchiche, l'ex-champion du monde militaire de boxe, était saisi par l'émotion, et ne pouvait même pas parler, Hansal, Kada Chafi de la Radieuse, les anciens joueurs du GCM, à l'image de Dehim et Tchico étaient aussi là. Eux, qui ont connu Hachemi en tant que coéquipier, d'avant la révolution, ont tous tenu à rendre un dernier hommage à celui qui fut le doyen de la presse parlée à Oran, et qui s'était fait connaître par ses envolées lyriques, même au-delà des matchs. Repose en paix Hachemi, tes amis ne t'oublieront pas. Ina Lillah Oua Lillah Radjihoune ! »
