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Une famille en appelle au Président
Perdant son héritage, elle se déclare victime d'une injustice
Publié dans El Watan le 22 - 11 - 2008

La bataille judiciaire, qui a duré 24 ans, n'a rien rapporté aux membres de cette famille. Bien au contraire, ils ont perdu une partie du terrain que leur a légué leur grand-père décédé en 1953, et cela, malgré l'existence de tous les documents prouvant que le terrain appartenait bel et bien à leurs grands-parents, et donc, qu'il leur revenait de droit.
En effet, les héritiers du défunt Kechida Ahmed, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, ne savent plus à quel saint se vouer. Les procès intentés devant la justice ne les ont pas réhabilités dans leur droit. La partie adverse, qui n'est guère étrangère à la famille - puisqu'elle porte le même nom, à savoir Kechida M'hamed - a eu gain de cause à plusieurs reprises. Les héritiers de Kechida Ahmed se considèrent comme étant « victimes » d'un « événement fâcheux qui est la conséquence d'un jugement de la cour de Blida prononcé sur la base de faits erronés qui n'ont aucune base légale ». « Nous leur avons fourni tous les documents prouvant que le terrain nous appartient », précise Allal Kechida, exhibant actes de propriété, d'achat, des copies du livret du foncier, de l'acte de partage et des copies de versements de la taxe sur propriété au nom de Kechida Ahmed. Le conflit, qui perdure depuis un quart de siècle, sur un terrain situé dans la commune de Draria, a commencé en 1984 lorsque les héritiers de Kechida Ahmed se sont vu poursuivis en justice par Kechida M'hamed et ce, pour « possession illégale » de ladite parcelle de terrain. Leur réplique à l'accusation était bien solide et appuyée par des documents prouvant la légitimité de cette possession.
Mais voilà que le jugement rendu en 1985 par le tribunal de Chéraga a été en faveur de la partie adverse qui s'est vu ainsi octroyer 3200 m2 du terrain. Les héritiers de Kechida Ahmed ont fait appel, comme ils l'expliquent dans une lettre ouverte adressée récemment au président de la République. A cet effet, trois expertises ont été effectuées. Mais, selon la famille héritière de Kechida Ahmed, ces expertises n'ont pas tenu compte de la demande du juge de « vérifier l'authenticité des documents » remis à la justice. Ainsi, basé sur ces expertises, le jugement a bien été en faveur de la partie adverse. « Nous n'avons rien compris », souligne Allal, l'un des héritiers. Mais les descendants de Kechida Ahmed ne se découragent pas. Ils poursuivent cahin-caha la bataille. « La réponse de la cour était en notre faveur. Elle annulait ainsi le jugement qui a été pris dans la précipitation selon les termes portés dans le jugement », indique Allal. Une enquête a été demandée par la même cour. Entre-temps, la partie adverse s'est pourvue en cassation auprès de la Cour suprême, essuyant un rejet. Lors de l'enquête, les deux parties ont été appelées à présenter des témoins pouvant se prononcer sur la légalité d'appartenance du terrain en litige. « Plusieurs notables ayant connu nos grands-parents se sont présentés devant la cour pour témoigner en notre faveur. Par contre, aucune personne n'a accepté de prendre la défense de la partie adverse », relève Allal Kechida, affirmant que « l'enquête s'est soldée par un procès-verbal daté de 2001, dans lequel il a été précisé que ladite parcelle objet de litige nous revient de droit ». Mais l'affaire finit par prendre une autre tournure.
En février 2007, les héritiers de Kechida Ahmed disent avoir été surpris par un nouveau jugement prononcé par la cour de Blida, qui renvoie à l'exécution du jugement de 1985. « C'est un jugement très ambigu, car il reconnaît d'une part les résultats de l'enquête de 2001 qui étaient en notre faveur et il confirme, d'autre part, le jugement de 1985 qui donnait 3200 m2 de cette parcelle à la partie adverse », dénonce Allal Kechida. Le dernier jugement (de 2007) a été mis à exécution. Les héritiers de Kechida Ahmed se sont pourvus en cassation et attendent l'arrêt de la Cour suprême. Devant cet imbroglio, ils demandent l'intervention du Président pour les réhabiliter dans leur droit.


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