Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Smail Mimoun, a effectué récemment une visite d'inspection dans la wilaya. Malheureusement, il n'a vu que ce qu'on a voulu lui montrer le long du littoral qui s'étend sur 120 km. Par exemple, il ne s'est pas rendu à la conserverie de Mainis, à la sortie ouest de Ténès, alors que le cortège officiel est passé juste à côté. Certes, l'unité en question est à l'arrêt depuis une année mais la présence du ministre aurait pu contribuer à la recherche de solutions au conflit qui oppose l'opérateur algérien à son partenaire espagnol par gérant (marocain) interposé. L'affaire, dont l'origine serait liée au non-respect du contrat de partenariat et de la législation du travail par le partenaire étranger, aurait été portée devant les juridictions compétentes et l'Inspection du Travail. Nous avons tenté hier de contacter ce dernier service, malheureusement, les responsables concernés étaient injoignables. L'activité, qui aurait pu générer des retombées sur le secteur, reste totalement paralysée avec de fâcheuses répercussions sur les installations de production et de conditionnement.L'unité devait produire jusqu'à 800 000 boîtes de sardines en conserve destinées exclusivement à l'exportation vers l'Espagne. Aussi, le ministre de la Pêche ne s'est pas enquis de l'état du nouveau projet de réalisation d'un abri de pêche à Sidi Abderrahmane. Le marché, qui est resté bloqué pendant plus de six mois, suite au recours introduit par un soumissionnaire, a finalement été attribué à l'entreprise Cosider. Par ailleurs, Smail Mimoun a visité le chantier du port de pêche d'El Marsa qui traîne depuis mai 2002 et dont le taux de réalisation n'atteint que 80%.
