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Une cité à la dérive
Ville de Ksar El Boukhari (Médéa)
Publié dans El Watan le 24 - 12 - 2008

La commune de Ksar El Boukhari connaît une situation des plus déplorables. La charmante cité, considérée jadis comme une véritable pépinière du mouvement national où se rencontraient les ténors de la politique n'est plus la même. Située à 60 km au sud de Médéa, cette ville, deuxième après le chef-lieu de wilaya en termes de nombre d'habitants, tient son nom de celui de cheikh Sidi Mohamed El Boukhari.
Ce saint personnage, probablement conquis par le site pittoresque et l'abondance des sources d'eau, y édifia en 1828 une zaouïa qui donna naissance à une petite agglomération qui a incité les populations limitrophes et les visiteurs, notamment les commerçants mozabites, à s'y installer. Tolérante et hospitalière, Ksar El Boukhari abritait à la fois la mosquée malekite et celle ibadite, à côté d'une synagogue et de l'église. Elle enchanta Dermenghem, et Maupassant l'a jugée révoltée. Aujourd'hui, la notoriété de Ksar El Boukhari n'est plus ce qu'elle était. Les mendiants sont partout, et à la moindre pluie, la ville se transforme en un vaste bourbier, l'urbanisme est chamboulé par les constructions anarchiques et le patrimoine architectural du vieux Ksar se dégrade de jour en jour. L'appel lancé par de nombreuses personnes soucieuses du sort de leur ville à l'adresse du ministère de la Culture pour sa restauration, semble ne pas avoir eu d'écho. La ville est en « surcharge » et les trottoirs ne suffisent plus aux piétons. Le chômage bat son plein et les aléas de l'oisiveté sont omniprésents. L'exode rural pose sérieusement problème, et il est à l'origine des bidonvilles qui poussent comme des champignons et d'une crise sans précédent du logement, conjuguée à une flagrante pénurie du précieux liquide. Comme un malheur ne vient jamais seul, des structures publiques continuent à s'adonner à des pratiques bureaucratiques absurdes qui font que nombre de projets prévus tardent à voir le jour. Certaines améliorations de la situation scolaire, de la couverture sanitaire et du transport de voyageurs restent toutefois les quelques points positifs qui méritent d'être soulignés.
Des espoirs immenses reposent sur la promotion de la ville au rang de wilaya déléguée ainsi que sur la construction de la nouvelle ville de Boughezoul. Il s'agira alors d'une véritable bouée de sauvetage à même de donner un nouveau souffle à la ville, mais il ne pourra s'agir que de palliatif, tant que la dynamique de l'exode rural n'est pas inversée et que la campagne ne pourra pas produire de richesses susceptibles de sédentariser le monde rural confronté à des problèmes importants. Des représentants de la société civile essayent de faire de leur mieux pour que Ksar El Boukhari ne soit plus synonyme de chaos, à l'instar de Mme Zoubiri qui agit pleinement pour la promotion de la femme « kesraoui ». L'association Adhoua essaye de son côté de créer des espaces de convivialité et de culture et l'Association des retraités de l'éducation s'active également pour protéger le vieux Ksar. Enfin, Ksar El Boukhari mérite d'être « boosté » d'en haut, car il n'y a que la volonté politique qui peut enclencher une dynamique à même d'aider à améliorer le vécu des citoyens.


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