Le Premier ministre par intérim reçoit le ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Concurrence de la République d'Afrique du Sud    IATF 2025: le wali d'Alger reçoit des chefs de gouvernements de territoires locaux africains    IATF 2025: des entreprises algériennes affichent leurs ambitions africaines    Agressions sionistes: la famine risque de s'aggraver davantage à Ghaza    Vélo tout terrain/Tour du Cap Bon: l'Algérien Omar Zeggaï en argent    Solidarité nationale: publication d'un guide pédagogique unifié pour les établissements d'accueil de la petite enfance    Qualifs Mondial 2026: l'équipe nationale effectue sa dernière séance d'entrainement à Alger    Clôture du programme des camps d'été 2025    Rekhroukh préside une réunion de suivi des projets des travaux publics    Vague de chaleur sur Jijel et Bejaïa, pluies et orages sur d'autres wilayas    Ghaza: le bilan s'alourdit à 64.368 martyrs et 162.776 blessés    Agression sioniste: l'impunité totale a transformé la vie des Ghazaouis en un enfer    Ouverture de la 20e édition des rencontres cinématographiques de Bejaïa    Attaque contre les casques bleus au Liban La FINUL dénonce    Le nombre des bourses destinées aux jeunes Africains revu à la hausse dès la prochaine rentrée    Le président du Front El Mostakbal appelle à renforcer la cohésion nationale et à soutenir les réformes    Messi a fêté avec panache son dernier match international    Mondial-2026 : les éliminatoires s'accélèrent Les dernières équipes se regardent et s'impatientent    Transfert : le gardien de but brésilien Ederson rejoint Fenerbahçe    L'apport au développement du continent    L'intérêt accordé par le Président Tebboune à la diaspora    « Le pouvoir est au bout du fusil »    Un bulldozer se renverse et tue le chauffeur    Un mort et 2 blessés à Oureah    Un incendie ravage six véhicules, deux blessés à Oued Rhiou    La Chine adhère à la Déclaration de New York sur la solution à deux Etats    Le célèbre mounchi reçu par Hidaoui    Célébration de la diversité culturelle africaine    «La voix de Hind Rajab» ovationnée pendant 23 minutes    La présidente de l'ONSC reçoit une délégation de la communauté algérienne établie l'étranger    Le président du Mozambique visite Djamaâ El-Djazaïr    Beach-volley: l'Algérie sacrée championne arabe chez les messieurs, les dames obtiennent le bronze    Le Festival international de Danse contemporaine en septembre, la Palestine invitée d'honneur    Le président Tebboune réserve un accueil officiel à son homologue du Mozambique    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Une des figures marquantes du sport algérien s'en va    Plus de 200 participants à l'événement    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Pour la résurrection de l'éthique d'état : Vérité et justice dans l'affaire Mecili
Publié dans El Watan le 25 - 12 - 2008

Plus deux décennies après l'assassinat de maître Ali Mecili devant la porte de son immeuble à Paris, l'affaire traîne toujours devant les tribunaux et tarde à livrer son épilogue.
L'assassin présumé, arrêté par la police française au moment des faits, avait été rendu aux autorités algériennes pour le soustraire aux effets de la loi. Les raisons d'Etat se sont dressées tel un rempart devant la justice pour assurer la protection de l'assassin et des commanditaires et perpétuer la logique de l'impunité. Depuis, les appels à la vérité et à la justice sont restés sans suite aucune, tandis que l'assassin présumé et les commanditaires du crime jouissent de toutes les libertés de mouvement en Algérie. L'opinion publique algérienne garde espoir dans le combat des hommes et des femmes attachés au principe de justice. Le silence criminel, organisé conjointement par les autorités algériennes et françaises, depuis plus de vingt ans, a volé en éclats devant la détermination du juge Thouvenot et, enfin, un des présumés commanditaires du crime est accroché à la maille de la justice.
Des pressions médiatiques de style stalinien, des ballets diplomatiques sournois allant, sans aucune retenue, jusqu'à suggérer aux autorités françaises de stopper une procédure judiciaire régulière avec, en toile de fond, la menace de chantage économique sont déployés pour paralyser la justice française. Rien n'est épargné : bricolage autour d'une homonymie, témoignages improvisés, médiatisation de déclarations d'homme présenté comme félon dans un passé tout récent, étalage et exhibition tous azimuts du passé colonial, etc. Que pouvons-nous comprendre dans ce déballage affolé ? Rien ! Sinon, l'absence de volonté des autorités algériennes d'œuvrer à faire la lumière sur l'assassinat de maître Ali Mecili commis le 7 avril 1987.
Quel crédit accorder à la souveraineté d'un Etat qui ne contribue pas à faire la lumière autour de l'assassinat d'un de ses citoyens ? Comment comprendre que l'Organisation nationale des moudjahidine exige, des anciennes autorités coloniales, la vérité sur l'assassinat de Larbi Ben M'hidi et cache cette même vérité sur la liquidation de son compagnon, Abane Ramdane, tué par ses pairs ? Comment accepter de nouveau le silence complice de l'ONM sur le meurtre de Ali Mecili, membre de l'Armée de libération nationale, commis par des officiels algériens ? Il est difficile de retenir dans ce contexte la non-implication des autorités algériennes dans l'assassinat de maître Ali Mecili. S'il semble que les dirigeants actuels ne sont pas directement en cause dans cette affaire, il leur reste cependant un gage à donner pour leur éviter d'être impliqués dans ce crime politique : il consiste à livrer à la justice le présumé assassin, Abdelmalek Amelou, réfugié en Algérie. Alger le 11 décembre 2008
Liste des premiers signataires :
Abdedouche Saïd, étudiant, Achab Ramdan, linguiste, Addi Lhouari, sociologue, Aït Bachir Nacer, pharmacien, Aknine Arab, ingénieur, Ali Yahia Abdennour, président d'honneur de la LADDH, Benchabane Ali, retraité, Benchenouf Djamal, journaliste, Benderra Omar, expert en finances, Boukari Saïd, enseignant, Boutmeur Samir, étudiant, Chemakh Saïd, universitaire, Chebi Idir, étudiant, Djouber Ali, ingénieur, Fethi Mokrane, TS de santé, Ghazi Hidouci expert en finances, Guennoun Ali, historien, Hamadache Boualem, travailleur social, Hanifi Massinissa, étudiant, Harbi Mohamed, historien, Issad Mohand Amokrane, retraité, Kacer Mourad, ingénieur, Kacer Noureddine, économiste, Hammad Mohamed, étudiant, Kejat Saïd, juriste, Khalfoune Tahar, universitaire, Khellil Mouloud, retraité, Khellil Saïd, pharmacien, Lakabi Arezki, retraité, Lalam Abderahmane, journaliste, Laribi Madjid, journaliste, Leghima Djilali, moudjahid, Megari Rachid, responsable sportif, Mezdad Amar, écrivain, Naït Maouche Mouhoub, moudjahid, Ouabadi Ali, médecin, Ouali Mohamed, ingénieur, Ould Braham Ouahmi, chercheur, Ramdani Salem, moudjahid, Sadi Hand, mathématicien, Tagmout Mokrane, enseignant, Taleb Ahcène, physicien, Yazag Hakim, étudiant.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.