Les ralentisseurs installés sur les différents types de chaussée et routes de la ville d'Oran seront recensés à partir de la semaine prochaine par une commission composée d'éléments spécialisés des travaux publics et de la circulation routière. C'est suite au constat amer traduisant une situation anarchique de ces cassis, autrement connus sous le vocable de dos-d'âne, que les services des travaux publics et ceux de la Division de la voierie et de la chaussée d'Oran (DVC) ont pris la décision ferme d'éradiquer les ralentisseurs posés par des habitants sans consultation des services spécialisés de la ville et éventuellement poursuivre les auteurs de ces actes irresponsables. Bras de fer Selon notre source, un « bras de fer » oppose les syndicats des différents types de transport public et la commune d'Oran pour justement la pose de cassis en certains endroits et la suppression d'autres, ailleurs. « Cela n'est pas du ressort des syndicats et encore moins des riverains ou d'habitants des cités qui, parfois, exigent de nos services la pose de dos-d'âne devant leur lieu d'habitation », a indiqué un responsable communal tout en rappelant que la multiplication anarchique des ralentisseurs ne fait qu'aggraver le problème de la circulation routière à l'intérieur du tissu urbain. Ce même interlocuteur souligne à cet égard qu'un programme très précis, prenant en compte toutes les propositions qui seront faites par les usagers, sera élaboré et exécuté après approbation du chef de l'exécutif de la wilaya.
