Le Club sportif amateur (CSA) Olympique Sidi Aïch (OSA) vit dans des conditions déplorables. L'état dans lequel se trouve actuellement la salle de la section karaté ne permet guère le déroulement des entraînements, si ce n'est la bonne volonté des membres. En effet, c'est dans une vieille bâtisse, étroite et mal aérée que les adhérents de ce CSA ont pu former des athlètes dignes de ce nom. Grâce à leurs sérieux et persévérance, ils ont réalisé plusieurs exploits. L'année passée par exemple, la catégorie école fille a fini à la 3ème place au niveau national, en discipline de kata pupille individuelle. Quant aux autres catégories, elles ont toujours été parmi les premières de la wilaya. On compte aujourd'hui 200 sportifs et sportives venus de Sidi Aïch et des communes qui l'entourent. Parmi lesquels, on distingue un groupe de vétérans qui existe depuis trois ans. Malheureusement, « ce club manque de bénévoles et ne survit que grâce aux cotisations » déclare M. Chambi, un entraîneur. Du côté de la section handball de ce même club, les joueurs s'entraînent à la salle du lycée Taos Amrouche. Une salle qui a besoin aussi d'entretien. Questionné sur ce sujet, le P/APC de Sidi Aïch, M. Ouzani, dit avoir l'intention d'y remédier une fois s'être entretenu « avec le chef de daïra et le DJS pour trouver une solution pour la section du karaté » dit-il. Et de poursuivre : « Concernant la salle du lycée Taos Amrouche, nous ne pourrons rien faire tant qu'elle appartient à l'Education ». Quoiqu'il en soit, pour les athlètes, la situation actuelle ne peut plus durer tant il y va de la sécurité et de la santé des enfants. D'autre part, c'est un club datant des années 70 qui est menacé de disparition.
