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Un décret et des interrogations
Les biens de la résidence d'état Sahel déclarés incessibles
Publié dans El Watan le 30 - 06 - 2018

Le chef de l'Etat a signé le 20 juin le décret présidentiel n°18 166 portant incessibilité des structures relevant de l'Etablissement public de la résidence d'Etat du Sahel.
Le texte décrète dans son article 1er que «l'ensemble des structures relevant du patrimoine public de la résidence d'Etat du Sahel, tel que défini par l'article 16 du décret exécutif n° 97- 294 du 5 août 1997, sont frappées d'incessibilité».
Cette incessibilité concerne la totalité des villas, chalets, appartements, terrains et autres biens immobiliers de la résidence d'Etat, y compris les structures et locaux datant d'avant l'indépendance nationale.
Voilà de quoi donner la nausée au directeur général de la résidence d'Etat du Sahel, Abdelhamid Melzi, qui serait derrière la tentative de «bradage» des biens de ce qui reste de l'ex-EGT Sahel, comme il a réussi à le faire en 1997, lorsque le président Liamine Zeroual a signé le décret portant cession des villas au niveau de l'ex-Moretti.
Profitant de sa position à la tête de l'EGT Sahel, Melzi s'est accaparé de deux villas, à son nom et celui de son épouse. En droit, cela s'appelle «un abus de position dominante».
La presse indépendante avait à l'époque dénoncé ce procédé honteux exercé au nez et à la barbe des responsables de l'Etat. Sans aucun résultat bien entendu. Quelques années plus tard, le même procédé est reconduit pour l'acquisition de l'ancien restaurant construit par Pouillon en 1946, L'Hacienda, grâce à un «tour de passe-passe» organisé par un notaire.
Pour son malheur, le restaurant en phase de rénovation a été entièrement démoli l'année passée sur ordre du wali d'Alger, Abelkader Zoukh. Interrogé, un juriste nous dira que les résidants détenteurs d'actes de propriété ne sont pas du tout concernés par le décret qui vient d'être publié.
Le directeur général de la résidence d'Etat a, selon des sources bien au fait du dossier, réussi à convaincre de hautes instances de «délester» le domaine public de certains biens immobiliers, notamment des locaux commerciaux, des terrains et des bungalows. Le décret de la Présidence vient donc couper l'herbe sous le pied de Melzi, qui vit très mal ce revers inattendu, si l'on en croit certaines sources proches de la présidence de la République.
L'homme, qui se targuait d'être dans les bonnes grâces des Bouteflika et des décideurs, est soudain contrarié dans ses projets. Abdelhamid Melzi est aujourd'hui un multimilliardaire qui travaille bénévolement pour l'Etat, selon ses dires au cours d'une récente conférence de presse.
Il aurait même réussi ce coup de maître de démolir et de reconstruire ses deux villas sans débourser un sou grâce à un avenant avec la société chinoise en charge de la construction du Centre international des conférences (CIC), qui a coûté, pour rappel, plus de 500 millions de dollars.
Faut-il croire que la Présidence a décidé de mettre le «holà» à une situation de gabegie qui n'a que trop duré ? Est-ce plutôt une opération destinée à calmer l'opinion publique nationale secouée par les retombées de l'affaire «El Bouchi» ? Il est certain que les interprétations ne manqueront pas en ce contexte politique agité.


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