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Femmes
Nouara Djaffar répond à Amnesty
Publié dans El Watan le 13 - 01 - 2005

Le code de la famille doit impérativement changer. Nous ne sommes plus en 1984, date de l'élaboration de ce code, mais en l'an 2005 où 6% des femmes occupent des postes de responsabilité », a souligné hier Mme Nouara Saâdia Djaffar, ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, lors de l'émission « Tahaoulet » diffusée hier sur la Chaîne I. Mme Djaffar pense que le projet du code de la famille poursuivra son processus normalement.
Selon elle, le projet sera débattu à l'APN après son étude au niveau du Conseil des ministres. « Le projet en question n'est ni gelé ni retiré. Il y a, à mon sens, une volonté de la part du Président de régler ce problème. 20 articles du code ont été amendés par la commission qui s'est penchée sur le sujet. Le document a été adopté par le Conseil de gouvernement. Je ne vois pas pourquoi le Président renoncerait à ce projet », a-t-elle soutenu. Un journaliste revient à la charge en indiquant que le président de la République aurait retiré le document suite aux interpellations des responsables du MSP. « Le MSP doit assumer ses positions, et je ne suis pas là pour le juger. Je suis persuadée que la société algérienne ne peut aller à contresens d'un projet qui vise l'amélioration des conditions de vie de la femme », a affirmé Mme Djaffar. Abordant le sujet relatif à la violence à l'égard des femmes, elle a indiqué que ce phénomène n'est pas propre à l'Algérie. En Algérie, et selon une étude réalisée par l'Institut national de santé publique (INSP), 9000 femmes ont été victimes de violence, dont 70% sont d'origine domestique. « Ce type de travail nous permet d'avoir une vue d'ensemble sur ce fléau qui touche dans ce cas de figure les enfants au sein de la cellule familiale », a souligné la ministre, qui a déclaré que l'Algérie a mis en place un arsenal juridique important pour la protection de la femme. Cette déclaration a fait réagir un journaliste qui ne comprend pas pourquoi Amnesty International dans son dernier rapport accable l'Algérie et la classe parmi les pays où la violence à l'égard des femmes est jugée alarmante, et ce, au moment où Mme Djaffar minimise la situation en signifiant que le chiffre de 9000 cas de femmes maltraitées, ce n'est pas grave si on le compare à d'autres pays. Mme Djaffar a tenu à préciser qu'Amnesty International essaye de trouver un sujet pour critiquer l'Algérie. « Aujourd'hui, la situation sécuritaire s'est améliorée. Il y a une stabilité dans le pays. Donc, Amnesty n'a pas une matière palpable pour la spéculation. Cette organisation tente de spéculer sur la situation de la femme et cherche les moyens de discréditer le pays », a lancé Mme Djaffar.

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