Une fuite d'eau à la rue Didouche Mourad (Alger-Centre) fait réagir les commerçants. « La fuite, en face du n° 85 rue Didouche Mourad, dure depuis longtemps. Des opérations de rafistolage sont menées sur les deux vannes qui traversent le trottoir, défoncé et regorgeant d'eau, et sans plus. Mais le problème réapparaît une fois les agents de la Société des eaux et assainissement d'Alger (Seaal) partis », soutient coléreux le tenant d'une boutique de luxe sur cette rue passante. « La fuite est récurrente et dure depuis deux ans. La femme de ménage n'en peut plus et mes vendeuses sont réduites à faire son travail à chaque fois que les clients entrent. Même les clients en sont indisposés », poursuit-il, en affirmant que les conduites, qui doivent être complètement refaites, se trouvent sous les trottoirs et les agents de Seaal interviennent de façon maladroite. Le vendeur assure que les services de la Seaal ne semblent pas être prêts « à réparer définitivement la fuite et ainsi éviter aux commerçants et aux employés de l'agence de la banque extérieure, qui sera prochainement ouverte, de rencontrer des problèmes avec leurs clients ». Selon le vendeur, les services de la Seaal se dérobent et les réponses qu'il reçoit des agents de l'agence du Sacré-Cœur et du CATO sont évasives. « J'ai décidé, en désespoir de cause, d'aller voir les service de l'agence des Annasser. Quel fut mon étonnement d'entendre les réponses d'un chef de service. Il me demandera de patienter quelques jours, des mois, sinon plus, le temps de trouver la pièce nécessaire. Le chef de service de cette agence, qui ne semble pas être préoccupé, outre mesure, des doléances des clients, ne m'a pas convaincu. Et dire que si on ne paye pas, les coupures sont immédiates, tout juste après le rappel d'ordre. Mais, par contre, si le client rouspète, personne n'est là pour l'écouter. La fuite fait perdre à la société de l'argent et surtout une denrée précieuse sans que l'on ne s'en soucie », déplore-t-il. Les services de la Seaal assurent que des fuites sont signalées partout dans l'Algérois. « A la rue Didouche, la solution aurait pu être trouvée rapidement », assurent les vendeurs de cette grande rue du centre-ville.
