C'est ce qu'établit comme constat la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation lors d'une réunion, avant-hier, du secrétariat national de ce syndicat affilié à l'UGTA. Saisissant l'occasion de la rentrée scolaire et sociale, l'organisation, que préside Brahim Djebbar, tient à rappeler son attachement aux revendications qu'elle considère légitimes et qui ont été déjà transmises au ministère de l'Education nationale. Aussi, dans un communiqué rendu public hier, la FNTE estime qu'en cas de non-aboutissement à des solutions satisfaisantes, dans le cadre du dialogue et de la négociation, le dossier sera soumis aux instances de base. Celles-ci décideront alors des moyens de lutte pour faire valoir les revendications des travailleurs de l'éducation et ce, dans le cadre de ce que permet la Constitution. Au nombre de neuf, ces revendications, selon le communiqué, sont les suivantes : régularisation de la situation financière induite par l'opération de centralisation dessalaires des wilayas concernées par cette question, relance des services de la Fonction publique pour approuver les plans de gestion des wilayas qui souffrent de ce problème, promulgation du statut type des travailleurs de l'éducation, amendement de la circulaire interministérielle n°1423 relative à la vacation, gel de la circulaire interministérielle n°1273 relative à la création, l'affectation et le renouvellement des postes budgétaires en relation avec les spécificités du secteur de l'éducation et ouverture de nouveaux postes budgétaires pour couvrir le déficit relevé par rapport à cette question, régularisation de la situation des enseignants intégrés comme auxiliaires éducatifs selon l'arrêté ministériel 93/83, concrétisation de l'accord cadre sur le logement, prise en charge des revendications des corps mixtes ainsi que ceux des inspecteurs et des services de l'éducation, concrétisation du principe de la mise en disponibilité pour permettre la formation des personnels.