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Alibi et chantage israéliens
Publié dans El Watan le 13 - 11 - 2004

Toutes les télévisions du monde ont pratiquement retransmis le sourire de satisfaction du Premier ministre israélien Ariel Sharon face à la disparition de son «alibi» Yasser Arafat qu'il a une fois de plus qualifié de «terroriste», plus même de «chef terroriste par excellence» mercredi dernier, écartant par là même l'idée de quelconques concessions israéliennes à la nouvelle direction palestinienne dégagée au moment où il devenait évident qu'Abou Amar était à l'agonie. Et ce tant que celle-ci n'aura pas donné de garanties d'un «arrêt des violences», comprendre par là la cessation des opérations militaires qualifiées d'«opérations terroristes» par les Israéliens. Ariel Sharon a tenu ces propos à l'issue de la réunion de son cabinet de sécurité. Pour sa part, le dirigeant de l'opposition travailliste Shimon Peres, qui obtint aux côtés de Yasser Arafat et Yitzhak Rabin le prix Nobel de la paix après la conclusion des accords d'Oslo sur l'autonomie, a appelé, en revanche, le gouvernement Sharon à faire des gestes de bonne volonté en direction des nouveaux responsables palestiniens. Il a même dit qu'Israël «ne pourra plus affirmer après le décès de Arafat qu'il n'a pas de partenaire». En d'autres termes, il reconnaît implicitement que l'alibi opposé par Israël à la reprise des négociations de paix avec les Palestiniens n'existe plus. Tous les observateurs en Israël reconnaissent cela et s'interrogent sur l'avenir des relations entre Tel Aviv et les Palestiniens. L'ancien Premier ministre Shimon Peres a affirmé au journal américain The International Herald Tribune que les Palestiniens voient en Arafat le père de leur nation et qu'il avait ouvert, à partir de sa position de leadership, la voie à l'idée d'un partage de la terre entre un Etat pour les juifs et un Etat pour les Palestiniens.
Les conditions de Sharon
Mais si au lendemain de l'annonce du décès de Arafat, le Premier ministre Ariel Sharon est resté sur ses positions en affirmant qu'une reprise des négociations est possible après Arafat avec une nouvelle direction palestinienne responsable qui remplisse ses engagements conformément à la «feuille de route», Shimon Peres, lui, semble avoir changé d'attitude, allant jusqu'à prétendre que les successeurs de Yasser Arafat, en l'occurrence Mahmoud Abbas et Ahmed Qorei, «veulent la paix, mais que ce ne sont pas des gens qui ne sont pas prêts à faire des concessions, les négociations s'annoncent difficiles avec eux». L'actuel Premier ministre israélien Ariel Sharon laisse entendre, parce qu'il est dans une position assez confortable par rapport à la situation politique interne en Israël, notamment après la réélection de G. W. Bush aux Etats-Unis avec lequel il partage une identité de vues sur la manière avec laquelle doit être conduit le processus de paix au Proche-Orient, que le plan de retrait unilatéral de la bande de Ghaza, qu'il veut mettre en œuvre d'ici à 2005, pourrait se faire en concertation avec la nouvelle direction palestinienne à condition que celle-ci satisfasse les engagements arrêtés lors du sommet tripartite qui a eu lieu le 4 juin à Aqaba et auquel ont participé Ariel Sharon et Mahmoud Abbas aux côtés de G. W. Bush. Les conditions que le Premier ministre israélien résume en quelques mots, à savoir l'arrêt de ce qu'il qualifie de terrorisme, de violence et d'incitation à la violence. En d'autres termes, il n'exige pas moins la cessation de toutes les opérations militaires et les attentats-suicides, oubliant par là même la violence de l'armée israélienne dans les territoires palestiniens, les mesures de représailles, etc.
Tout comme il exige au préalable de certaines organisations, qu'il considère comme terroristes, des «réformes au sein de l'Autorité palestinienne» dans le sens d'une plus grande soumission face aux intransigeances israéliennes. La constance des propos du gouvernement d'Ariel Sharon laisse donc supposer que, dans l'immédiat, rien ne changera de la part des autorités de Tel Aviv dans le sens de la paix tant que les Palestiniens n'auront pas accepté de faire encore davantage de compromis avant qu'ils ne puissent envisager une reprise des négociations. Ce que des composantes de la résistance palestinienne ne sont sans doute pas prêtes à admettre.


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