Aussi, un plan de circulation est-il en cours d'élaboration sur la base des constats relevés sur le terrain, la semaine dernière, par une commission mixte composée des représentants respectifs de la SLEP, de la subdivision DTP, du service technique de la commune et de la Sûreté de daïra de Tizi Rached. Ce faisant, la mise en œuvre de ce plan, sous bénéfice d'un inventaire quant à son efficience, s'annonce pour le moins complexe tant il est vrai que les mauvais plis contractés, depuis longtemps, par les automobilistes ne seront pas faciles à faire oublier. En effet, une période de normalisation sera certainement nécessaire pour assurer un passage en douce entre la situation «débridée» d'antan à une circulation plus réglementée. Toutefois, il est évident que l'incitation au respect du nouveau dispositif ne peut se faire sans la distribution de quelques contraventions. Par ailleurs, les agents de police, qui étaient désarmés devant tant de désordre, pour cause d'absence de toute signalisation ou réglementation, pourront à la faveur de ce plan de circulation enfin entrer en action. En effet, l'établissement de la signalisation (verticale et horizontale) qui interviendra dès la publication des arrêtés municipaux d'exécution, leur permettra de sévir «légalement» contre les éventuels contrevenants et de ramener un peu d'ordre dans ce capharnaüm qu'est le centre-ville. Cependant, l'emplacement actuel du marché hebdomadaire, qui se tient tout les mardis en plein centre de la localité, demeure toujours une pierre d'achoppement sur laquelle butent encore les concepteurs du plan et qui risque de compromettre sérieusement l'efficience de celui-ci. Un écueil, en effet, difficile à contourner au regard de la configuration particulière du chef-lieu et qui menace de rendre caduc le futur plan, à moins évidemment de décréter que le mardi… tout est permis.
