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Persistance sur le marché algérien
Le sachet plastique
Publié dans El Watan le 18 - 02 - 2009

Il faut 400 ans au sachet plastique pour se dégrader dans la nature. Certaines formules ont été retenues en Algérie pour voir disparaître le sachet noir, mais sa disparition n'a pas eu lieu. Pire, il semble reprendre sa place d'antan qui le figurait parmi les premiers sachets utilisés.
Pourtant, sa nocivité n'est pas remise en question, car plus que les autres sachets plastiques, le sachet noir détient le palmarès de la toxicité. Inventé dans les années 1930, le polyéthylène est le composant principal du sachet plastique. Aujourd'hui et suite au décret exécutif n° 04-210 du 28 juillet 2004 définissant « les modalités de détermination des caractéristiques techniques des emballages destinés à contenir directement des produits alimentaires ou des objets destinés à être manipulés par des enfants », le sachet noir continue néanmoins à être utilisé dans le commerce. En effet, il doit être fabriqué à partir de matières premières vierges de propylène non recyclées, non régénérées et non déclassées. Il en va de même pour les encres utilisées pour l'impression de logos ou autres motifs. Ces encres doivent être dépourvues de substances chimiques toxiques, comme le plomb, le cadmium, l'arsenic ou le mercure. Mieux, les sachets plastiques destinés à contenir des aliments ne doivent pas contenir d'additifs les rendant encore plus opaques, à l'exception du dioxyde de titane. Par ailleurs, des informations telles que l'adresse et les coordonnées du fabricant doivent figurer sur le sachet afin de garantir la traçabilité du produit. Tout ce dispositif juridique rigoureux a été mis à mal par l'informel qui a vu dans la filière « sachet plastique » un marché parallèle juteux. Malgré la fermeture de 11 unités de production et les mises en demeure de quelque 247 producteurs durant l'année 2007, le sachet en plastique est toujours d'actualité. Certains commerçants le défendent même de toute nocivité sur la santé humaine ou sur l'environnement.
En Europe, pour lutter contre le sachet en plastique, les autorités ont frappé là où cela fait mal : le porte-monnaie. En France par exemple, où la consommation de sachets en plastique avoisine les 17 milliards d'unités par an, il est possible d'opter pour le sachet à base d'amidon de maïs, de chanvre ou de pomme de terre. Seul inconvénient dénoncé par les associations écologiques, leur gourmandise en énergie. L'amidon nécessite beaucoup d'eau, ce qui ébranle son caractère écologique. Le sachet biodégradable présente également l'inconvénient de résister au temps même s'il se présente en petits morceaux. La meilleure option étant le bon vieux panier en maille, en osier ou en tissu, mais qui répond mal aux achats de dernière minute. En effet, la solution est envisageable pour des courses programmées pas pour les achats de dernière minute qui incitent les consommateurs à prendre des sachets en plastique. Certaines formules ont retenu l'attention comme mettre à la disposition des consommateurs des sacs réutilisables et mis en consigne pour une modique somme. En Chine, l'utilisation du sachet en plastique a été substituée au sachet en papier recyclé. Aujourd'hui, les Chinois utilisent quelque 2 milliards d'unités contre 8 milliards en Angleterre. En Algérie, 5 milliards de sachets sont utilisés en 2005 et les mesures visant à baisser leur consommation n'a pas eu grand effet. Le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme avait signé en 2005 avec Tonic Emballage une convention pour la collecte du papier à recycler. Avec la liquidation de l'entreprise Tonic, tout espoir de voir la filière du recyclage prendre forme a été laminé. Quant aux facilitations pour la création d'entreprises devant servir l'environnement grâce notamment à la formule Ansej, elles ont eu peu d'effet.


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