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«Pour une histoire critique et citoyenne : le cas de l'histoire algéro-française»
Publié dans El Watan le 07 - 09 - 2005

A la mémoire de Charles-André Julien, Maxime Rodinson, Xavier Yacono», réunissant des historiens de renom, devra se tenir au printemps 2006 sous la présidence d'honneur de Charles-Robert Ageron, Mahfoud Kaddache, Mostefa Lacheraf, Ali Merad, André Nouschi, Annie Rey-Goldzeiguer, Pierre Vidal-Naquet (pressentis). Pas moins de 53 participants sont d'ores et déjà pressentis. Par nationalités, ils se ventilent de la manière suivante : 33 Français , 12 Algériens, 3 Anglais, 2 Allemands, 1 Italien, 1 Palestinien et 1 Tunisien. Le comité scientifique pressenti est composé des historiens suivants : Omar Carlier, Daho Djerbal, Jacques Frémeaux, Fatima Zohra Guechi, Mohamed Harbi, Jean-Charles Jauffret, Claude Liauzu, Gilbert Meynier, Valérie Morin, Gérard Noiriel, Fouad Soufi, Ouanassa Siari-Tengour, Benjamin Stora, Sylvie Thénault.
Le groupe organisateur initial qui comprenait les historiens Omar Carlier, Jacques Frémaux, Mohamed Harbi, Claude Liauzu, Sylvie Thénault indiquait le 27 juin que ce projet de colloque est né en France du mouvement de protestation du collectif d'historiens qui s'est constitué contre la loi du 23 février 2005. Il est fondé sur l'idée que «la recherche et l'enseignement doivent rester libres de toute injonction politique». Il vise ainsi à promouvoir «l'histoire des historiens», «qui reste souvent confinée dans les cercles restreints de l'université et autres instituts de recherche ; cela pour mettre à la disposition du public une histoire s'efforçant d'être honnête». Ses initiateurs se proposent d'en faire «une manifestation soutenant l'autonomie des chercheurs et des enseignants face à toutes les injonctions et pressions qui peuvent s'exercer sur eux».
Il y a des passés
qui ne passent pas
L'initiative de ce colloque part de la constatation que les historiens, «même s'ils sont reconnus dans leur spécialité par le microcosme universitaire, peinent à faire entendre leur voix sur les sujets brûlants, et qui brûlent encore. C'est le cas, en France et en Algérie, de la colonisation, en particulier au Maghreb, spécialement en Algérie, et aussi, in fine, du processus de décolonisation. On aurait pu penser que 45 ans après l'indépendance de ce pays la sérénité, dont tentent de faire preuve les historiens, s'imposerait».
Et les organisateurs de constater qu'«il y a des passés qui ne passent pas parce que, de manière nullement désinstéressée, des lobbies de mémoire continuent à attiser la braise. Les Etats, de leur côté, ne jouent pas décisivement la carte de la clarification et de la sérénité. Si l'ambassadeur de France en Algérie a eu à Sétif des mots justes pour évoquer le drame du Constantinois en mai 1945, les élus de la nation ont accouché de la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés».
Ce colloque qui a pour ambition de donner la parole à des historiens «n'ayant pas envie d'être plus longtemps confinés dans une tour d'ivoire universitaire et répugnant à laisser plus longtemps la parole aux seuls groupes de mémoire affrontés et à leurs seuls ‘‘historiens” parentés. Et pas davantage aux pressions officielles de nostalgie coloniale, et pas davantage aux injonctions de l'histoire algérienne officielle», affirment ses organisateurs.
Le colloque abordera, selon les thèmes retenus (une quinzaine) les aspects politiques, l'économie, les migrations, le poids des structures sociales et des mentalités, voire de l'inconscient. Il devra aussi parler d'histoire politique, d'histoire militaire, de la colonisation, des résistances à la colonisation et du nationalisme ; sans compter la culture, la littérature et l'art, précisent les initiateurs. Et de signaler : «C'est pourquoi nous faisons appel à la communication pour les sujets que nous avons envisagés, sous réserve d'autres suggestions, qui seront toujours les bienvenues, à même d'en enrichir le contenu, les propositions sont conçues de manière révisable, à discuter et/ou à modifier qu'elles sont par les historiens pressentis ou autres.»


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