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« Le talent a besoin de moyens »
Mourad Bouamrane. Comédien et metteur en scène
Publié dans El Watan le 22 - 03 - 2009

Comédien et metteur en scène, Mourad Bouamrane, 24 ans, de la troupe Itij d wagur (Le Soleil et la Lune) de Maâtkas a décroché le prix de la meilleure interprétation masculine lors des 8es journées du théâtre d'expression amazighe, qui se sont déroulées à Tizi Ouzou du 1er au 5 février dernier. Sa verve et son jeu sur scène rappellent l'inénarrable acteur Hadj Lakhdar. Dans cet entretien, il nous parle de sa carrière et de ses projets.
Quel est votre sentiment en recevant ce prix ?
Je suis très content d'avoir décroché cette distinction qui est l'aboutissement de plusieurs années de labeur en compagnie de mes chers collègues. Nous travaillerons davantage pour décrocher le prix de la meilleure troupe lors de la prochaine édition, incha Allah. Nous manquons terriblement de moyens. D'ailleurs, j'avais décidé d'arrêter le théâtre juste après ce festival. C'est l'association Amezgun n'jerdjer, organisatrice de ces journées qui m'en a dissuadé.
Parlez-nous de vos débuts dans le théâtre…
Mon cousin me faisait écouter souvent des sketches du regretté Slimane Azem, que j'apprécie énormément. D'ailleurs, j'ai mis en scène, plus tard, deux de ses ske-tches : El fil oua seltane (l'éléphant et le sultan) et Dda amara. Un jour, je répétais au village quand on m'a suggéré d'intégrer l'association Ouzal sous la houlette d'un certain Toto. J'ai joué dans une pièce intitulée Charika dans laquelle j'ai campé le rôle d'un vieillard. c'était en 1997. J'ai créé ma propre troupe Itej d wagur par la suite. En 1998, on s'est produit à Ben Aknoun. La première pièce que j'ai écrite et jouée était : Les hommes de la patrie. La deuxième était intitulée Lhebs igrawliwen (la prison des révolutionnaires), que j'ai montée à la maison de jeunes de Maâtkas et avec laquelle on a participé aux Journées théâtrales d'expression amazighe.
Quels sont vos comédiens préférés ?
Incontestablement, le sacré Othmane Ariouet qui joue merveilleusement bien. ll y a aussi Sid Ali Kouiret qui n'est plus à présenter. En matière de texte, l'écrivain Kateb Yacine et le dramaturge Mohia m'inspirent beaucoup.
Des projets en perspective...
Je prépare une pièce en langue française intitulée C'était comme ça. La trame tourne autour du conflit des générations, la « confrontation » entre les traditions et la civilisation. J'ai écrit également deux scénarios de films en tamazight. Le premier est une histoire royale. Le second s'inspire de la pièce théâtrale c'était comme ça. Enfin, je tiens à lancer un appel aux autorités en charge du secteur de la culture pour aider les jeunes artistes. Avoir le don ne suffit pas. Les moyens financiers et les encouragements doivent suivre.


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