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Après les critiques publiques du chef de l'état
Publié dans El Watan le 16 - 04 - 2006

Il s'est contenté de dire que certaines décisions relèvent uniquement du ressort du président de la République. «Un remaniement ministériel est connu par une seule personne, à savoir M. Bouteflika, ça deviendra une vérité lorsqu'il l'annoncera», a-t-il lancé.
Hier, le secrétaire général du RND et chef du gouvernement a défendu mordicus son équipe gouvernementale et plus précisément les ministres appartenant à sa formation. De son avis, le premier magistrat du pays a exprimé, lors de sa tournée à Alger, son mécontentement vis-à-vis des retard accusés dans la réception de certains projets et non pas à l'égard du travail des ministres. L'invité de l'ENTV a comparé son équipe gouvernementale à une équipe nationale de football. Le succès de cette dernière ou sa défaite dépend d'un acte sportif collectif.
«Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le rendement de quatre ou cinq ministres, le plus important est le travail de l'équipe dans sa globalité. Maintenant, les problèmes qui se posent sur le terrain est une autre paire de manches. La gestion des affaires du pays est un enfer», a-t-il précisé. M. Ouyahia semble partager la vision de M. Bouteflika concernant l'existence d'un problème de gestion qui a, à son sens, de multiples facettes.
Défendant l'université algérienne, dont il est fière d'être son produit, il a évoqué le manque de formation : «Nous ne devons pas philosopher, mais nous devons composer avec la réalité du terrain.» Il a rejeté en bloc l'idée d'une école sinistrée. «Le système éducatif nécessite une reforme et notre école souffre du fait qu'elle gère huit millions d'enfants.»
Abordant la question de la révision de la Constitution, le secrétaire général du RND ne veut pas et ne cherche pas à polémiquer autour de ce dossier avec son partenaire au sein de l'Alliance, en l'occurrence le FLN, qui défend cette idée. M. Ouyahia dit avoir sa propre vision sur ce point et il ne pense pas qu'un régime présidentiel facilite la gestion des affaires du pays. Ce qui implique que M. Ouyahia est pour le maintien de la Constitution en l'état actuel. La formation que préside M. Ouyahia n'est pas favorable à l'élargissement de l'Alliance présidentielle à d'autres partis. «Aucune formation agréée ne peut rejoindre l'Alliance. Néanmoins, d'autres partis peuvent se servir de notre expérience et de notre initiative pour constituer un bloc», a souligné l'orateur, qui a rappelé que l'alliance entre les trois partis (FLN, RND et MSP) a été mise en place dans l'unique but d'appliquer le programme du président de la République. «Le Président est notre dénominateur commun, car sans lui et sans l'existence de son programme, il n'y aura point d'alliance», a-t-il expliqué. Pour lui, il est aujourd'hui trop tôt de parler d'une liste commune des trois partis pour les élections législatives et locales de 2007. «Nous avons soutenu M. Bouteflika durant les deux mandats et nous continuerons à le soutenir», a-t-il déclaré.
La formation de M. Ouyahia «n'acceptera jamais» au sein de ses rangs la catégorie des harkis et ceux qui ont mis le pays à feu et à sang. «Nous fermons nos portes devant ces deux catégories de populations et la charte pour la paix et la réconciliation ne nous oblige pas à les intégrer au sein du RND», a tranché M. Ouyahia, en rendant un hommage aux patriotes qui ont défendu la patrie. «Les patriotes ont été et sont toujours sur le terrain, ils veillent à la stabilité du pays. Les patriotes qui ont manifesté dernièrement au niveau de la Mitidja leur mécontentement ont été manipulé par un certain courant», a tenu à préciser M. Ouyahia. De quel courant s'agit-il ? L'orateur, sans tergiversation, lancera : «Ce sont ceux qui n'ont pas pu s'attaquer à la charte car le peuple l'a adoptée. Ce sont, en somme, ceux qui revendiquent de par le passé le ‘‘Qui tue qui ?”» Invité à donner son point de vue concernant les déclarations de Ali Benhadj faites au journal Le Monde, M. Ouyahia répliquera que «ce n'est pas dans les trépidations que l'on gère les affaires de l'Etat et qui vivra verra…»
Le projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui est, selon M. Ouyahia, l'émanation de la volonté populaire, est venu résoudre le problème de la société algérienne. «Nous essayons de guérir les plaies et aujourd'hui nous mettrons tous les moyens et nous serons mobilisés jusqu'à la fin du terrorisme», dira-t-il dans ce sillage.
Le conférencier a fait remarquer que les dossiers d'indemnisation sont traités au niveau des wilayas. Sur le chapitre portant sur l'activité syndicale, M. Ouyahia n'a pas caché le soutien de son parti à l'UGTA, d'autant plus que le RND renferme plusieurs cadres de la centrale. «Nous défendons l'UGTA et le pluralisme syndical doit être défendu. L'UGTA est un syndicat au sens propre du terme et les autres ils doivent impérativement le prouver», a-t-il dit. De l'avis de M. Ouyahia, l'absence d'un ministre de la Communication n'a pas empêché les journalistes et la télévision de faire leur travail.


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