Entamé samedi dernier, le mouvement de grève des professeurs, docents et maîtres assistants en sciences médicales a été largement suivi hier au niveau des principaux établissements hospitaliers de Constantine. Le CHU Benbadis, lequel concentre la majorité du personnel médical, a été le plus touché, même si le service minimum a été assuré, selon des sources syndicales qui citent un taux de participation de 95% chez les maîtres assistants. « Nous avons décidé de recourir encore une fois à la grève pour dénoncer le blocage par la direction de la Fonction publique du projet du décret relatif à la revalorisation de notre statut et que nous avons élaboré avec le ministère de la Santé », a déclaré Yassine Kitouni, porte-parole à Constantine du Syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales (Snmasm). De leur côté, les praticiens affiliés au Syndicat national des psychologues (Snapsy) ont décidé d'observer un débrayage de cinq jours à compter de samedi pour réclamer une revalorisation de leur statut et de leur régime indemnitaire, avec une classification à l'échelle 13 au lieu de l'échelle 12 qui ne correspond guère aux efforts déployés par les psychologues exerçant dans la Fonction publique, selon Aziz Kaâbouche, porte-parole du syndicat à Constantine et délégué régional qui a avancé le taux moyen de 60% d'adhésion au mouvement à l'échelle de la wilaya, alors que le CHU a enregistré un taux de 100%. Selon notre interlocuteur, tous les psychologues ont décidé d'aller jusqu'au bout de leur action en dépit d'une décision de la justice ordonnant l'arrêt de la grève.
