La station de dessalement de l'eau de mer, en cours de construction entre Douaouda et Fouka, aura une capacité de production journalière de 120 000 m3. Elle alimentera neuf communes de la wilaya de Tipaza (Chaïba, Attatba, Aïn Tagouraït, Bouharoun, Khemisti, Bou Ismaïl, Fouka, Koléa, Douaouda) et quatre de la wilaya d'Alger (Aïn Bènian, Staouéli, Mahelma, Zéralda). Le groupement SNC Lavalin (Canada) et Accionna (Espagne) détiennent 51% du capital social de Miyah Fouka, tandis que AEC (Algerian energie compagny) 49%. Si l'utilité d'un tel projet est évidente sur le plan économique et social, il n'en demeure pas moins que le respect du plan de gestion environnementale doit être rigoureux. C'est dans cette perspective que le département ministériel de Chèrif Rahmani met l'accent sur l'impact de cette station de dessalement de l'eau de mer pendant sa réalisation et lors de son exploitation. D'ailleurs, des mesures d'atténuation et de compensation sont citées dans l'étude d'impact de ce projet approuvée, faut-il le souligner, par le ministère de l'Environnement. La wilaya de Tipaza a bénéficié d'un projet identique qui se construit à Oued Sebt.
