Moussa Touati, candidat à l'élection présidentielle du 9 avril prochain pour le parti du FNA (Front national algérien), a animé, hier après-midi, un meeting populaire à la salle El Kawakeb de Khemis Miliana dans le cadre de la campagne électorale. Aïn Defla De notre correspondante Dans son discours, l'orateur expliquera les raisons qui l'ont poussé à se porter candidat à la magistrature suprême, déclarant que son parti, qui est sur la scène politique depuis une dizaine d'années, milite pour le changement en faveur de l'instauration d'un Etat de droit qui prenne en charge les préoccupations de la population dans le respect et la dignité. L'orateur dans une longue diatribe à l'encontre des dirigeants actuels lancera : « Le pouvoir doit revenir au peuple et non pas être détenu par un groupe de personnes qui fait ce que bon lui semble. » Moussa Touati fera en outre observer que le peuple continue de souffrir du manque de considération et de respect. Dans ce sillage, l'intervenant a rappelé que les villes de Chlef et de Aïn Defla ont été hier bouclées et l'administration gelée, aussi le personnel a été mobilisé pour aller accueillir le candidat Bouteflika en campane électorale dans ces wilayas. L'emploi, la jeunesse, cheval de bataille du leader du FNA, ont fait l'objet d'explications ponctuées de critiques acerbes adressées aux tenants actuels du pouvoir concernant la gestion de ces dossiers.
