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Commune de Aïn El Hammam : Faut-il détruire le marché couvert ?
Publié dans El Watan le 08 - 04 - 2009

Contrairement à la logique, ce ne sont pas les projets de construction qui retiennent l'attention en ce début d'année, à Aïn El Hammam. Le sujet favori que ne se lassent pas de ressasser les habitants, à longueur de journée, est celui de la destruction de certaines bâtisses qui pourrait intervenir, sous peu, à l'instar de l'ex marché couvert.
Ce projet ne semble pas faire l'unanimité auprès de la population puisque certains locataires ne le voient pas sous le même angle que les autorités. Une pétition rassemblant les signatures des riverains, est en train de circuler pour demander aux autorités de surseoir aux travaux de démolition. Les pétitionnaires indiquent que « ce projet risque de mettre en danger non seulement l'aspect physique de la ville, mais aussi les vies humaines ». Durcissant le ton, ils refusent cette démolition tant que le bureau d'études, chargé d'étudier le mouvement du sol d'Aïn El Hammam, n'a pas remis les résultats aux autorités. Ils allèguent, pour étayer leur demande, que « la dalle du marché », dans sa forme actuelle, représenterait un soutènement aux immeubles limitrophes. Bien que l'arrêté de sa démolition soit pris par la wali de Tizi Ouzou, le marché couvert d'Aïn El Hammam demeure toujours debout. Du côté des autorités, on avance que les tergiversations, quant au début des travaux, ne devraient pas avoir lieu, dans ce genre de situation d'autant plus que la menace sur les personnes et les biens est omniprésente. Abandonné, suite au mouvement de terrain qui est apparu, à la fin des années 1960, cet édifice, érigé en plein centre-ville, est devenu dangereux et encombrant.
En effet, cette masse imposante de béton occupe inutilement, près d'un hectare de terrain qui aurait pu servir à d'autres fins. Jouxtant la rue principale, « il ne serait pas étranger, de par son poids énorme, à son enfoncement », nous dit le chef de daïra qui s'est déplacé sur les lieux pour réconforter les riverains, inquiets de l'ampleur que prend le mouvement de terrain à cet endroit. Ne pouvant y engager de dépenses pour sa démolition, cet édifice prévu sur plusieurs étages a toujours constitué un casse-tête pour les différents maires qui se sont succédé à l'APC. En perpétuel mouvement, les deux parties de la construction ne cessent de s'éloigner l'une de l'autre, au niveau du joint de dilatation. Ce dernier s'élargissant à vue d'œil, révèle au grand jour toute la menace que le bâtiment pourrait représenter aux biens et aux personnes. Le trou béant, séparant les deux blocs dépasse les trente centimètres de largeur. Par inadvertance une personne pourrait chuter sur une hauteur d'une vingtaine de mètres environ. Malgré tous les risques inhérents à la situation, il est à déplorer un manque de barrières ou autre obstacle pouvant prévenir un éventuel danger. Les citoyens sont dans l'expectative. Entre les arguments des démolisseurs et ceux des opposants, ils ne savent de quel côté se ranger.


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