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Investisseurs étrangers en Algérie : L'inquiétude est-elle légitime ?
Publié dans El Watan le 16 - 04 - 2009

Après avoir longtemps claironné que les investissements directs étrangers (IDE) étaient la clé pour relancer l'économie appelant le privé algérien à s'adapter à cette réalité, le gouvernement Ouyahia s'est distingué ces derniers mois en faisant feu de tout bois sur ces mêmes investissements. Protectionnisme et patriotisme économique revenaient tels des leitmotivs dans les propos du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, dont l'approche est confortée par une conjoncture internationale favorable où la tendance est aux nationalisations et aux interventions tous azimuts de l'Etat, même dans les pays les plus libéraux. Si les investisseurs étrangers et leurs différents représentants que nous avons rencontrés sont unanimes à dire que « l'Etat algérien est souverain dans ses décisions », ils estiment cependant que les officiels algériens ont été peu loquaces sur ces orientations jugées peu claires.
« On s'est adressés au ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements et à l'Agence nationale de développement des investissements mais apparemment cela les dépasse », note avec une pointe d'inquiétude Andreas Hergenröther, président de la chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie. « On ne sait pas qui est réellement concerné, si ces mesures sont intemporelles ou limitées dans le temps. Il y a une incertitude qui est un facteur de frein. Même les administrations en charge d'appliquer ces mesures ne sont pas plus informées que nous », fait-il valoir. L'Algérie donnerait l'impression de jeter le bébé avec l'eau du bain, constatent certains de nos interlocuteurs. « Avec ce type de mesures, l'Algérie lance de mauvais signaux aux investisseurs étrangers », commente un responsable au sein d'une entreprise étrangère qui a requis l'anonymat qui plaide lui aussi pour « un effort de communication pour expliquer le pourquoi de ces mesures afin que les investisseurs aient une image plus claire sur l'environnement algérien ».
De nombreuses questions taraudent les esprits des responsables des sociétés étrangères depuis que le gouvernement algérien a opté pour cette nouvelle politique. « Les circulaires du Premier ministre peuvent-elles avoir force de loi et annuler d'autres lois telle que l'ordonnance sur les investissements qui a été adoptée par l'Assemblée populaire nationale (APN) ? L'Algérie peut-elle remettre en cause des engagements bilatéraux tels que les accords de protection des investissements ou les conventions de non double imposition ? », s'interroge ainsi l'un d'entre eux, tout en dénonçant l'approche manichéenne adoptée par le gouvernement qui répartit les investisseurs étrangers en deux catégories : « les méchants prédateurs » et les « bienfaiteurs ». « Il n'y a pas de prédateurs et de bienfaiteurs. Ce qui compte pour un investisseur étranger, c'est la rentabilité. Tout le monde a tiré sur Renault lorsqu'il avait décidé de s'implanter au Maroc, mais personne ne s'est remis en cause et n'a cherché à comprendre pourquoi il a choisi cette destination au lieu de l'Algérie », fait-il remarquer.


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