Conclus le 30 avril dernier à Londres, lesdits financements marquent la première entrée de l'opérateur qatari dans les marchés financiers internationaux. C'est la Banque nationale du Qatar (QNB) qui a mené l'opération, notamment celle de conseiller financier, pour aboutir à convaincre 18 institutions financières internationales à accompagner Qtel dans sa stratégie de croissance à l'internationale. Ainsi plusieurs banques mondiales participent à cette opération parmi lesquelles The Royal Bank of Scotland, Barclays Bank, BNP Paribas, Qatar National Bank (QNB), ABN Amro Bank, JP Morgan Chase Bank, Société Générale, Bank of China, International Bank of Qatar, Deutsch Bank of Luxembourg, Fortis Bank, ING Bank N.V. Mashreqbank psc et National Bank of Bahrain B.S.C. Les conditions convenues entre Qtel et ses bailleurs de fonds n'ont pas été rendues publiques. De même, le groupe de télécommunications n'a pas détaillé dans sa communication la répartition de ces nouveaux financements à travers ses différentes filiales. Le top des 20 Il n'a pas indiqué, non plus, les besoins exprimés par chacun des opérateurs composant son groupe. Pour rappel, Qtel s'était adjugé 80% des parts de Wataniya Telecom Algérie, connu sous le nom commercial de Nedjma, et ce, suite au rachat de 51% des parts de Wataniya International. Une transaction qui s'est élevée à 3,7 milliards USD. Dans ces 80% de participation à WTA, l'opérateur qatari a acquis directement 71% des actions du fonds d'investissement koweïtien Kipco. A cela s'ajoutaient les 9% d'actions que détenait United Gulf Bank (UGB) qui a, également, décidé de vendre à Qtel. Le reste des actions de Nedjma (20%) appartiennent à Investel, une société d'investissements dépendant de Kipco. Outre son marché domestique, Qtel opère, au lendemain de cette acquisition, en Algérie, en Palestine, en Tunisie, en Arabie Saoudite, en Irak et aux Maldives. Qtel, coté sur les places de Doha, de Londres, d'Abu Dhabi et de Bahreïn, a réalisé en 2006 un chiffre d'affaires de 1,22 milliard de dollars et sa capitalisation est passée de 6,7 milliards de dollars à 11 milliards de dollars. L'objectif avoué de cet opérateur est de figurer dans le top 20 des compagnies de télécommunications au monde à l'horizon 2020.
