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Une réalité qui échappe aux lois
Publié dans El Watan le 26 - 05 - 2007


Si l'on se réfère à la réglementation relative à l'hôtellerie, en particulier le décret exécutif n°2000-130 du 11 juin 2000 fixant les normes et les conditions de classement en catégories des établissements hôteliers, on comprend combien la loi est stricte quant aux règles de bon fonctionnement des infrastructures hôtelières. En consultant le décret susmentionné, il est d'abord signalé au titre des conditions générales qu'un hôtel de degré zéro est un «établissement caractérisé par un minimum d'ameublement et d'installations ainsi qu'un bon état d'entretien et un bon comportement de son personnel». Le directeur d'une quelconque structure hôtelière doit être titulaire d'un diplôme d'études supérieures en hôtellerie et tourisme ou justifier d'une expérience de 5 ans comme cadre du secteur. Un établissement hôtelier doit compter au minimum 10 chambres, quel que soit son rang. Sous la rubrique «Hall d'entrée», il est indiqué qu'un hôtel sans étoiles et un hôtel «une étoile» sont tenus d'avoir «un comptoir de réception ainsi que des cabines téléphoniques insonorisées et des cendriers». Un 3 étoiles doit, en outre, être équipé d'un salon «de bon confort» en diffusant «une musique d'ambiance». Les réceptionnistes parleraient, en plus de l'arabe, le français et l'anglais à partir des hôtels 3 étoiles. La tenue du personnel d'exploitation doit être uniforme même pour un hôtel «basique». Change, téléphone, fax, internet, informations touristiques, blanchisserie et repassage sont autant de prestations censées être proposées aux clients en fonction de la catégorie de l'hôtel. La réglementation stipule qu'à partir d'un hôtel «1 étoile», le petit-déjeuner est compris dans la note, et qu'à partir d'un 3 étoiles, la restauration est assurée. Un service «bar» est exigé à partir de la catégorie «4 étoiles», est-il précisé, de même qu'une salle de conférences et banquets et d'un parking adéquat. La loi oblige les hôtels à se doter d'un ascenseur à partir du 3e étage quelle que soit la catégorie, à partir du 2e étage pour un 4 étoiles et à partir du 1er étage pour les hôtels 5 étoiles. Les couloirs doivent être d'une largeur de 1,40 m minimum et éclairés en permanence. Concernant les chambres, les normes requises quant à la surface minimale sont de 8,20 m pour les hôtels non classés et 10,20 m pour les hôtels 1 étoile. Une chambre 5 étoiles doit faire au minimum 15,20 m sans les balcons et les sanitaires. Côté équipement, il est précisé que le mobilier pour un «sans étoile» doit être «en bon état, avec un lit individuel, une armoire, une penderie avec cintres et une corbeille à papiers». Un hôtel «1 étoile» doit compter en outre une table de chevet avec luminaire. A partir du «2 étoiles», le téléphone est obligatoire. Le mobilier va s'étoffant, avec un nombre croissant d'accessoires (coiffeuse, secrétaire avec chaise et abat-jour, moquette, fauteuils…). A noter qu'à partir du 3 étoiles, chaque chambre est censée avoir un téléviseur et un réfrigérateur minibar. Toutes les chambres doivent être équipées d'un système de chauffage et de ventilation. La «clim» est exigée à partir des établissements 3 étoiles. Côté linge, il doit y avoir au moins 6 draps en circulation et en stock par lit, 3 taies d'oreiller, 3 serviettes de toilette (même pour un zéro étoile) et deux couvertures minimum. Un établissement «1 étoile» et plus doit offrir 3 sorties de bains. Rubrique «Installations sanitaires», on note que pour un «sans étoile», «toutes les chambres doivent être dotées au minimum d'un lavabo + WC» et «deux douches communes séparées hommes/femmes toutes les dix chambres avec un minimum de deux douches par étage». On exige en outre une boîte à pharmacie (une infirmerie à partir du 4 étoiles), une réserve d'eau et un groupe électrogène de secours. La loi exhorte, par ailleurs, les hôteliers à aménager des espaces «boutiques artisanales», et ce, même pour la catégorie «sans étoile».

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