Le groupe B est composé, quant à lui, du tenant du titre, Al Ahly (Egypte), de l'ASEC Mimosas (Côte d'Ivoire) et d'Al Hilal (Soudan). La JSK est tombée donc dans un groupe composé essentiellement de clubs du Maghreb, ce qui donnera lieu à des derbies intéressants à suivre. Une poule qui semble, à vrai dire, largement à la portée du club le plus titré du pays. Les supporters kabyles espèrent une première qualification des Canaris aux demi-finales, un tour qu'ils n'ont jamais atteint depuis le lancement de la nouvelle version de la Champions league africaine. Les poulains de Aït Djoudi entameront la phase aller par un déplacement en terre libyenne pour en découdre avec le club d'Al Ittihad le 21, 22 ou 23 juin, dans la journée suivante, le 6, 7 ou 8 juillet, l'équipe marocaine des Forces armées. Lors de la troisième journée, les Jaune et Vert se rendront à Sousse (Tunisie) pour croiser le fer avec l'ES Sahel dans un match s'annonçant palpitant, surtout que les deux protagonistes se connaissent parfaitement. Ils se sont rencontrés à plusieurs reprises en compétitions continentales. Le match aura lieu le 20, 21 ou 22 juillet. En phase retour, les algériens accueilleront successivement l'ES Sahel puis Al Ittihad avant de boucler le parcours par un match hors de leurs bases devant les FAR. Contacté par nos soins, le coach kabyle, Azzeddine Aït Djoudi, estime d'emblée que «notre groupe est, à mon sens, jouable. Nous sommes en mesure de réaliser une qualification au tour suivant». Il refuse cependant de verser dans l'optimisme béat, car, selon lui, «à ce stade de la compétition, toutes les équipes se valent. Il faut souligner aussi que nous aurons en face des équipes championnes dans leurs championnats respectifs. Il ne faut pas, du coup, trop rêver. Nous devons négocier convenablement nos matches». Et d'ajouter : «Pas plus tard que dimanche dernier, j'ai vu un match de l'Ittihad, notre prochain adversaire, et je trouve que c'est une équipe valable. Ce constat est aussi valable pour l'ESS et les FAR». Dans ce contexte, Aït Djoudi préconise le renforcement de l'équipe par des éléments chevronnés susceptibles d'apporter un plus notable durant la compétition. «Nous avons quatre licences africaines que nous devons bien exploiter. Après Berramla, nous sommes tenus de trouver d'autres joueurs de performance», suggère-t-il. Ainsi, Aït Djoudi craint le problème de la fatigue qui risque de peser lourd sur le cours de la compétition étant donné, regrette-t-il, «la programmation du championnat et de la coupe n'est pas pour arranger les affaires de mon équipe». Contre mauvaise fortune, il faut bien faire bon cœur. La JSK en est grandement capable. A noter que la finale est programmée pour le mois de novembre prochain.
