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Nadir Mokneche. réalisateur : La guerre des sexes
Publié dans El Watan le 26 - 07 - 2007

– Il y a comme une folie salvatrice dans vos films. Dans Paloma, les femmes ont pris le pouvoir. Elles prennent une sorte de revanche sur la société avant d'être rattrapées par une réalité brutale. Qui sont donc ces femmes?
– Les femmes ont toujours été autoritaires. On peut le voir et le constater à travers l'histoire du pays et du Maghreb en général. Aussi, la guerre des sexes est une très vieille histoire de l'humanité. Dans Délice Paloma, ce sont des femmes sans hommes, c'est à dire sans mari, sans frère, sans « wali »… et qui veulent vivre sans hommes dans une société patriarcal et machiste.
– Le personnage de Biyouna, dame maquerelle “bienfaitrice nationale”, est récurrent chez vous. Comment s'est-il imposé à vous ?
– Biyouna a déjà une très forte personnalité, c'est une femme libre. Et autour de moi, je n'ai vu que des femmes fortes.
– Comme Pedro Almodovar (j'espère que je ne vous froisse pas pour la comparaison), on a l'impression que vous faites toujours le même film mais aussi à la fois très différent. Quelles sont vos sources d'inspiration ? Comment écrivez-vous ?
– Que l'on me compare à Almodovar, cela ne me froisse pas, c'est plutôt flatteur.
Mais je n'ai pas le sentiment que mes films, c'est-à-dire si l'on regarde à deux fois, que cela ressemble au cinéma d'Almodovar. Maintenant, il est vrai que je suis plus attiré par ce cinéma que par le cinéma iranien. Quant à mes sources d'inspirations, elles sont multiples. Je me nourris de tout.
– Peut-on dire que Paloma est notre “Chat noir, chat blanc, d'Emir Kusturica, sans le happy end (encore désolé pour la comparaison !)?
– J'avoue que je ne sais pas. C'est à vous, spectateurs, de trouver, de voir, d'interpréter Délice Paloma. Le spectateur est libre de dénouer et recomposer en puisant dans sa propre existence.
– Le “petit quelque chose” que vos deux films ont perdu parce que vous tournez en langue française se dissipe de plus en plus. Existe-t-il un français algérien ?
– Je n'ai pas de complexe avec la langue française. J'ai appris le français dans une école algérienne avec des professeurs algériens. Je m'identifiais aux personnages de livres écrits en français par des auteurs algériens. Je me reconnaissais dans Fouroulou de Mouloud Feraoun (Le fils du pauvre, Seuil, ndlr). Quant au français parlé à Alger, il est évident qu'il n'est pas le même que celui de Montréal.
– Le personnage de Nadia Kaci s'étoffe de film en film. Vous le décrirez comment ?
– C'est à chaque fois un personnage différent. Dans Viva Laldjérie, Fifi est frivole. Elle est dans la joie et la légèreté. Elle aime sa vie et la mène au jour le jour sans trop se poser de question. Shéhérazade, elle, est dans un questionnement constant sur son devenir. Elle souffre en cachette.
– Comment avez-vous trouvé vos jeunes acteurs, surtout Paloma et Riadh ?
– On a vu plus de mille personnes en casting à Alger. La plupart ne sont pas acteurs. Il y a par contre des personnalités particulières, des présences fortes, a qui l'on a attribué des rôles comme celui de Baya, du Passeur, Sarah la réceptionniste… Et qui donnent des personnages quasi-documentaires. Il y a eu quelques acteurs connus, comme Ahmed Benaïssa, ou des personnalités comme Hafsa Koudil. Pour les rôles de Riyad et de Paloma, qui demandent une évolution du personnage, il a fallu chercher ailleurs à Paris.
– Quels sont les réalisateurs contemporains qui vous semblent intéressants ?
– Le cinéma est devenu ma famille. Il serait indélicat de parler de certains et d'ignorer d'autres.
– Quels sont les trois derniers films que vous avez vus et aimés ou pas d'ailleurs ?
– Chansons d'Amour, Une Vielle maîtresse et Persépolis


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