La commune de Baghlia a, dans le cadre du plan communal de développement local (PCD) pour l'année en cours, bénéficié d'une enveloppe financière de 40 millions de dinars. Selon les élus communaux, la réalisation de la conduite de refoulement de Dar El Beïda coûtera à elle seule 10 millions de dinars. Nos interlocuteurs ajoutent : « Lors de sa visite de travail et d'inspection effectuée dans la daïra de Baghlia, le wali de Boumerdès avait accordé un marché de gros pour notre municipalité. L'étude et l'aménagement de ce marché de gros nécessitera une enveloppe financière de 16,5 millions de dinars. Initialement le coût de cette opération était de 20 millions de dinars, nous avons jugé utile de consacrer 3,5 millions de dinars pour l'achèvement des travaux de la crèche du chef-lieu de commune. » Le premier responsable de la commune de l'ex-Rebeval enchaînera avec amertume : « Le chef de l'exécutif de la wilaya de Boumerdès avait, lors cette visite, donné ordre aux services des domaines pour entamer les démarches juridiques pour le transfert de la parcelle de terre (ex-Sonatiba) pour l'implantation du marché de gros, hélas, jusqu'à ce jour aucune action n'a été entreprise dans ce sens. » Et au deuxième adjoint au maire d'ajouter : « Les villages de Sebaou, de Ouled Hmida, de Béni Arous, la cité Amirouche et le village agricole, connaîtront la réalisation d'aires de jeux dont le coût de réalisation est de 10 millions de dinars. Nous vous informons également que le coût de la réalisation de la bibliothèque communale est de l'ordre de 15 millions de dinars. Quant à l'aménagement et la réfection des infrastructures administratives dont le taux d'avancement des travaux, est de 95%, ils ont consommé 5 millions de dinars »s. Dans le registre de l'éducation, nos interlocuteurs nous diront que le lycée de 1200 places pédagogiques dont les travaux sont en cours, sa réalisation coûtera à la trésorerie publique pas moins de 170 millions de dinars. A cette importante infrastructure viendra s'ajouter la réalisation d'une école coranique sur les décombres de l'ancienne église pour un coût estimé à 18 millions de dinars. Toujours dans le secteur de l'éducation, le maire de Baghlia nous dira : « Une fois que le lycée en cours de réalisation sera opérationnel, nous projetons de transformer l'actuel lycée (les chalets) en un institut d'agronomie. Une proposition a été faite dans ce sens. » En abordant le volet santé, le chef de l'exécutif de la commune de Baghlia insistera sur la nécessité absolue de doter le chef-lieu de la daïra de Baghlia d'un hôpital digne de ce nom, et ce, dira-t-il, pour atténuer la trop forte pression qui s'exerce chaque jour un peu plus sur l'hôpital de Dellys devenu selon lui trop petit pour supporter la trop forte charge qui pèse sur lui. De l'avis de notre interlocuteur, au facteur de taille suscité, vient se greffer la situation géographique fort stratégique qui plaide en faveur de la réalisation d'une infrastructure sanitaire d'envergure à Baghlia. En abordant le volet jeunesse et sport, le chef de l'exécutif de Baghlia n'ira pas par trente-six chemins pour dire « que la commune de Baghlia qui a brillé de fort belle manière dans les compétitions nationales, toutes disciplines confondues, mérite des infrastructures dignes de ce nom. A titre d'illustration nous vous citons le cas de notre équipe de football qui est actuellement leader du championnat de la Régionale II, ligue d'Alger, qui évolue dans un stade qui demeure loin de répondre aux exigences de la pratique de cette discipline. Et pour cause, ce terrain de foot en tuf, sans gradins et dont les vestiaires sont dans un état de dégradation avancé, n'est pas qualifié pour abriter les compétitions de la Régionale II. Nous lançons un appel des plus pressant au ministre de la Jeunesse et des Sports et à la direction de la jeunesse et des sports afin de doter notre terrain de gazon synthétique et de dégager des enveloppes pour la réalisation de tribunes et de vestiaires dignes de nos champions ». Et de clôturer : « Un conservatoire de musique et d'arts dramatiques est dans nos cordes. »
