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Pourquoi tant de cruauté envers les gens du savoir ? (2re partie et fin)
Publié dans El Watan le 02 - 09 - 2007

En fait, elle ne devra vraiment son salut et son essor qu'aux Américains (et à leur plan Marshall), ainsi qu'aux richesses de ses colonies, bien évidemment. Ne disant jamais merci sans arrière-pensée, sans jamais avoir honte ! Sans jamais se repentir ! Sans jamais dire les grâces (11) .
De surcroît, le plan Marshall aura, fidèle à l'esprit de ses concepteurs, concouru à la prise de conscience des étudiants de la faillite de leur système. La guerre de l'indépendance américaine (1775-1783) n'avait-elle pas inspiré la révolution de leurs maîtres savants (1789) ? Ils exprimeront leur ras-le bol en mai 1968 dans un vent de fronde sans précédent. (Ce n'est pas étonnant que l'antiaméricain soit battu. Il s'agit – vous l'avez compris – du président Charles de Gaulle, obligé de prendre sa retraite).
Grâce à cette révolte estudiantine (le mouvement débouchera là encore sur – temporairement là encore – avec le prestige de sa déclaration des droits de l'homme et du citoyen. (Pourtant les soixante-huitards n'empêcheront pas l'éruption de la loi parlementaire du 23 février 2005).
Ce n'est sans doute pas une entre-parenthèse si, en ce printemps de l'année 1968, en Algérie, l'Union nationale des étudiants algériens (UNEA) est dissoute. C'est l'exacte réplique d'un certain mai 1945 où, tandis qu'en France la libération était fêtée dans la liesse des délivrés, en Algérie (à Sétif, Guelma…) elle se soldait par le massacre de milliers de colonisés manifestant pour leur émancipation.
Or, voilà que toute sa campagne, l'actuel président français, Nicolas Sarkozy, il la voua à l'apologie de la colonisation : «Le rêve de Bonaparte en Egypte, de Napoléon III en Algérie, de Lyautey au Maroc» n'avait été pas tant un rêve de conquête qu'un rêve de civilisation, pareillement à la reconnaissance de l'OAS qui ciblait préférentiellement les intellectuels
Et ce n'est pas tout.
Des slogans tels «Seuls ceux qui parlent français pourront s'installer en France… seuls ceux dont la France a besoin y sont les bienvenus…» sont indéniablement un hymne aux colonisables, aux colonisables utilisables. La France a l'intention de vider l'Afrique de sa matière grise, analysent ceux qui prêtent attention à ces propos. Ce n'est pas nouveau, c'est la règle. L'élite n'a jamais été pour l'Hexagone autre qu'une main-d'œuvre.
Alors, pourquoi tant de fracas ?
L'élite africaine se trouverait-elle vouée à un destin inédit ? Pour le découvrir – il le faut par devoir envers ceux qui se sont sacrifiés pour elle et qui attendent une reconnaissance – il ne suffit pas seulement que cette élite écoute les discours du président français, il faut qu'elle parvienne à décrypter les sens cachés.
Le nouveau moteur du monde, la globalisation, développe un couple de torsion représenté, d'un côté, par l'axe Washington-Oslo-Tokyo et, de l'autre, Pékin-New Delhi-Brasilia. Le leader européen est conscient que pour atteindre le poste de poisson pilote auquel il prétend, il ne lui suffit pas que son continent soit amarré du côté massif, mais qu'il devra aussi et surtout travailler à le faire peser lourd dans la balance.
Car, ce n'est pas encore joué entre les deux blocs en agitation.
Même au prix de son élargissement très étendu, telle que construite l'actuelle Union européenne continue de perdre de son influence. D'autant plus qu'après le déclassement de deux du G7 – dont l'Italie – par la Chine, l'Inde et le Brésil émergent, la France sera assurément le prochain relégué.Pour capitaliser le poids idéal, Nicolas Sarkozy est tout à fait convaincu qu'une stratégie porteuse est indispensable. Parmi les manœuvres tacticiennes qui se mettent en place, favorables en apparence, le réveil des anciennes rivalités avec, comme trublion la Russie, est une option.
Mais l'issue de 1989 qui n'est pas évidente, lui sera-t-elle bénéfique ? (12) De quoi a vraiment besoin la France pour sortir de ce fichu guêpier et gagner ? S'octroyer le poids de l'Union méditerranéenne qu'annonce à grandes pompes Nicolas Sarkozy ? Intégrant la Turquie indésirable au sein de l'Union européenne ? Que vaut cette union pour l'Union européenne ? Pour la France, ce n'est qu'un réservoir de francisés à la limite.
N'empêche, le sort de la mondialisation est lié au devenir du continent noir. C'est indubitable ! Dans ce contexte, et pour sauver sa mise, il ne subsiste donc plus pour la France que l'attractive voie africaine. (L'a-t-elle jamais quittée ?)
Mais alors, pourquoi Nicolas Sarkozy clame-t-il que la France n'a pas besoin de l'Afrique ? Qu'il table volontiers sur une union méditerranéenne ? L'enjeu concernant le continent noir serait-il déjà perdu pour la France ? La Chine et l'Afrique s'activent selon toute vraisemblance en partenariat et les Etats-Unis lancent dans tout le continent noir des initiatives motivantes : Pan Sahel, Eizenstat… Il ne s'agit plus aujourd'hui de partager et de pressurer l'Afrique comme ce fut le cas lors de l'avènement de la révolution industrielle de la fin du XVllle siècle. Ce n'est plus de mise en convient le monde entier ! Il n'en demeure pas moins que pour la République de Napoléon Bonaparte, une telle relation à l'Afrique est inconcevable. La France n'a pas besoin de l'Afrique… comme partenaire. Faut-il alors appréhender que l'attitude frondeuse du président français découle de l'incertitude des initiatives tant chinoises qu'étas-uniennes ? Auquel cas, l'atelier de l'Union méditerranéenne intégrant les pays de l'Afrique du Nord – qui se fera certainement sur le modèle du plan Oméga proposé au nom de l'Afrique noire francophone pour «franciser» la nouvelle initiative africaine par le Sénégal et qui a fini, après l'intégration de l'Egypte, en Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique) par être déclaré coquille vide par l'initiateur de cette francisation – a pour rôle de faire le deuil sur cette (associations sino-afro-étas-unienne contre nature). (13)
Il ne fait aucun doute que le ratage des initiatives que proposent les Chinois et les Etas—Uniens aux Africains bénéficiera aux prédateurs de ces derniers. L'Afrique ne sera-t-elle jamais rien d'autre qu'une éternelle réserve strictement européenne ? Française ? D'aucuns n'érigent-ils pas cette condamnation en damnation ? (14)
Que l'Union méditerranéenne se concocte pour étayer une telle sentence, est-ce imaginaire ? Si l'Afrique n'offre aucune consistance, elle n'a
plus de rôle propre positif à jouer au sein du couple de torsion développé par la mondialisation. Ce qui subséquemment produit l'effet que briguent les Européens en l'absence du seul challenger de leur continent, ils auront toute latitude d'actionner la balance du côté qui leur convient ! Certes, pour ce faire, ils ont obligatoirement besoin d'un poids en sus de celui de leur continent, qu'ils pourraient à loisir placer du côté de leur choix et de la sorte décider du leadership qui leur convient en s'exposant le moins au risque du retour de manivelle.
Si le continent noir n'a aucun poids et s'il est le seul susceptible d'en représenter un – exploitable évidemment par l'Europe – comment résoudre ce paradoxe ? En agissant sur son élite pardieu ! En en faisant une force d'inertie ! Voilà la solution. La France n'a pas besoin de l'Afrique vivante, volontariste, mais de celle modelée par ses Bonaparte, Napoléon, Lyautey : une catacombe (lieu de génocide de toutes les répressions aveugles, de tous les fléaux…). (15)
Une masse inerte au sein de laquelle des Européens pourront se substituer aux… Africains et y agir à leur guise.
La France dans sa feinte de se retirer de ses colonies n'a pas usé de ruses de Sioux, mais de la plus mythique, celle d'Ulysse : «L'emploi de sa langue par les anciens colonisés qui la brandissent autant triomphalement qu'ingénument n'a pas été tant un trophée de guerre qu'un cheval de Troie létal destiné à les assujettir durablement». Dès le réveil des nationalismes des indigènes, leur scolarisation devient une urgence pour l'administration coloniale (jusque-là une «rumeur» coriace circulant les mettait en garde contre l'apprentissage du français, il faut s'interroger sur ses auteurs et sa finalité). Pour ne leur laisser que leurs langue maternelle (dans bien des situations, il s'agit de dialectes), et une contrainte, le français pour lire et écrire : «Nos ancêtres les Gaulois, notre pays la France» – qui pour eux a fini par tenir dans le «ministère de l'Identité et l'Immigration», enfin énoncé sans faux-fuyant. Le plan Oméga (bis) pour ramener l'Afrique dans le giron de la France, voilà le véritable nom de l'Union méditerranéenne. Comme la plupart des pays francophones, l'Algérie est manipulée dans cet enjeu.
Dans le cas particulier de l'université, ceux qui ont la mainmise sur l'argent de la recherche scientifique, l'information sont piètrement manœuvrés.
L'université est formatée itérativement dans le seul but de desservir le pays et le peuple. En général,il faut étouffer les «jérémiades» de ceux qui tentent de revivre, qui peuvent revendiquer leur droit à la propriété, à l'identité, à… l'intégration (avec un grand «i», le partage des valeurs universelles).
Museler cette élite en se l'aliénant ou en la vouant aux gémonies. Hypertrophier les services de sécurité et étouffer la liberté d'expression sont des procédés à soutenir toujours et encore. Alors oui, l'Union méditerranéenne est véritablement un chantier en lancement.
Mais quel chantier ! Celui de Tchitchikov, ce personnage imaginé par Nicolas Gogol (Les Ames mortes).
La France «achète» aux gouvernements africains l'âme de leur petit peuple déclaré moribond. Elle prend exemple sur le grotesque et malhonnête personnage : afin de traiter en maître, en propriétaire de ce continent avec la Chine et les USA incontournables, elle exhibe combien elle «possède» copieusement l'âme africaine mortifiée… Voilà pourquoi la proclamation d'un tel chantier doit dicter à notre élite quelle attitude seyant à son devoir éthique elle doit prendre dignement. Ainsi, si tant est qu'elle doit se servir d'une seule leçon, c'est bien de celle des deux universitaires d'origine algérienne qui ont «réussi» à l'étranger.
Le premier qui a, aux USA, atteint le sommet de la hiérarchie dans son domaine, le Dr Elias A. Zerhouni, directeur des Instituts nationaux de la santé (NIH) avec tous les honneurs et le second, le Dr en économie Azouz Beggag, romancier, sociologue et politicien qui, avec tout son mérite, essuie les propos racistes de ses compatriotes français à cause de son origine indigène. (16)
Nos hommes de savoir doivent réfléchir et agir.
Pour exemple, étudier les effets que pourront avoir sur notre devenir l'implantation de bases américaines chez nous, du siège de l'Africom ne doit pas être tabou, au contraire. (17)
Car, il n'est pas exclu que la récusation de l'hégémonie américaine par nos gouvernants procède de la même tactique ségrégationniste, tactique contre laquelle nous sommes désarmés, qui nous impose de facto celle de nos prédateurs.
La coopération sécuritaire, la lutte contre le terrorisme, contre l'immigration clandestine et tutti quanti… ne constituent pas seulement une bénédiction pour les régimes totalitaires mais aussi et surtout un carcan de plus pour les peuples qui les subissent outrageusement. Et contribuer à la pérennité des valeurs américaines en les adoptant, c'est pour l'Afrique une chance de pouvoir se libérer de la traite de ses intellectuels par la France qui ne déguise plus son vampirisme. Dans le sillage des bases américaines, n'y a-t-il pas toujours des hôpitaux américains… des aéroports, des autoroutes qui en partent et qui y aboutissent ?
Des universités américaines ? Universités qui, forcément, émuleront les nôtres ? L'Algérie, l'Afrique pourront gagner.
Phare, Liberté, Progrès ou l'Egypte éclairant l'Asie, la statue qui tient dans sa main gauche son manuel du savoir lire et écrire porte dans l'autre le flambeau qui est un glaive brandi. Un glaive illuminant tout le village ! (18)
Notes de renvoi:
– 11 – Si le vainqueur de Diên Biên Phu conclue que : «Le colonisateur est un mauvais élève», c'est après l'avoir parfaitement analysé.
– 12 – La nomination de Bernard Kouchner, le socialiste, à la diplomatie n'est pas étrangère à cette situation. Si nous avons le temps, avant que cela ne soit une tautologie, nous montrerons à quelle fin exacte aspire cette nomination dans le contexte de l'élection de NS à la présidence française.
– 13 – Le docteur Yves Ekoué Amaizo d'Afrology relève : «Elle (la Chine) achète aujourd'hui à l'Afrique de la matière première pour fabriquer des produits finis. Au lieu de s'appuyer sur des rentes tirées des ressources naturelles, les chefs d'Etat devraient réfléchir au moyen de lui fournir les produits dont elle a besoin.» Cité par Mélanie Matarese «Union africaine: les raisons d'un blocage (El Watan, dimanche 1er juillet 2007)».
– 14 – D'aucuns ont cru bon établir le parallèle entre l'absentéisme des Algériens aux urnes le 17 avril 2007 et les statistiques des gardes-côtes de la rive nord de la Méditerranée qui s'interrogent sur le «suicide collectif» de nos compatriotes «harraga» les «citoyens» entre portés disparus, à bord des embarcations de fortune pour rejoindre l'Europe ou en attente d'embarquer, pour fuir justement ces urnes de la hogra et leurs familles pourraient faire le compte, est-il dit. N'est-ce pas atroce comme présentation ?
– 15 – François Mitterrand n'avait-il pas eu ces mots malheureux à propos du génocide du Rwanda : «Dans ces pays là, un génocide ce n'est rien ».
– 16 – Azouz Beggag a été insulté par Brice Hortefeux, l'actuel ministre français de l'Immigration et l'Identité en ces termes « Allez, fissa, sors de là, dégage, je te dis dégage, tu n'es pas chez toi ici…»
– 17 – Le «holding Alaoui» de la famille «amie» des Américains, de la France, d'lsraël et de leurs «satellites» est déterminé à abriter le siège de l'Africom dans son royaume, Toutefoi, si les Français et les Israéliens soutiennent le Maroc, ils le font pour leur «ami le Roi» et son makhzen et pour eux-mêmes, ils ne le font pas pour les valeurs universelles que défendent les USA. Ce ne serait pas le cas si l'Algérie abritait le siège —quoique notre pays soit de plus en plus moulé dans l'archétype marocain — un Makhzen dont les contours sont dessinés exclusivement par la main franco-israélienne. Il n'en demeure pas moins qu'avec une présence américaine effective et immédiate sur notre sol, un contrat de confiance nous lierait nous les Africains aux Etats-Uniens, mieux que cette « intelligence» antiterroriste qui isole et met en péril la première puissance mondiale et nous menace nous particulièrement d'anarchie, de tyrannie… d'un retour à l'âge de pierre.
– 18- Pas seulement par le fait de l'internet. Par ailleurs, il faut avoir tout le temps présent à l'esprit que sous le Village le monde souterrain, celui de la violence aveugle, happe les masses qui abhorrent apprendre, qui se plaisent à lapider la lumière.


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