Ce programme cofinancé réunit les services de la wilaya et ceux de la commune autour de plusieurs opérations à lancer ensemble. «Elles doivent démarrer en même temps», a tenu à préciser le chef de la daïra de Béjaïa, Chenni Salah, lors d'une conférence de presse animée, exclusivement autour du sujet, dans son bureau en présence du P/APC, M. Boualem Madi. Cette rencontre avec la presse a revêtu un caractère inédit (une première pour le chef de daïra) qui a autorisé de croire à la volonté de l'administration de mettre en exergue la paternité du programme. «Ce n'est pas à la demande de l'APC mais, c'est le wali qui a décidé d'une grande opération pour la ville de Béjaïa», s'est hâté de souligner M. Chenni comme pour ne pas permettre une quelconque nuance et pour cause. L'APC, qui a présenté la liste des opérations, est présentée comme l'ordonnateur de ce programme auquel les pouvoirs publics apportent une contribution de 150 millions de dinars. «Le budget communal peut supporter le reste des opérations», a déclaré le chef de daïra. Il est ainsi programmé le curage des oueds, la rénovation d'une partie du réseau d'eaux usées sur la voie principale au quartier Takliet, la réalisation d'un réseau à Bir Slam vers Ighil Ouazoug, le drainage des eaux pluviales au niveau de la SNTV, la réfection des réseaux des cités Zerara (nouvelle) et Ecotex et le bétonnage de l'oued Salomon, la rénovation des réseaux d'AEP de Takliet, Remla, rues Fodil Abbas et Ighil Ouchalal vers Tizi. Comme il est prévu la réfection de l'éclairage public dans certains endroits de la ville, l'aménagement et le revêtement de quelques voies (Takliet, Tala Markha, Souk El Asser,), la réalisation d'escaliers urbains et des plaques de direction et la réalisation de trottoirs notamment sur l'axe Edimco-Iheddaden et la route de l'université. Bien qu'il porte l'enthousiasme de ses concepteurs, le programme ainsi présenté restera en-deçà des besoins présents de la tentaculaire ville de Béjaïa. Quid des délais ? «Si on lance un avis d'appel d'offres élargi et limité dans le temps, on pourra lancer les opérations en même temps et faire de la ville un chantier pendant 3 à 4 mois», soutient le conférencier qui écarte la possibilité d'existence de certaines contraintes, notamment avec les entrepreneurs, qui pourraient éterniser les chantiers. «Dans le sectoriel, les situations sont payées dans les délais», a-t-il indiqué, assurant que ce programme «est exécutable» parce qu'il émane de «la majorité de l'APC». Une précision apportée au sujet d'une assemblée qui est, soit dit en passant, affaiblie par la mésentente de ses élus. Pour le P/APC actuel, ces opérations ont été adoptées et inscrites.
