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100 000 personnes opérées chaque année en Algérie
Journée d'étude sur la cataracte à Tizi Ouzou
Publié dans El Watan le 29 - 04 - 2009

L'intervention pour des complications de la cataracte est parmi les opérations les plus répandues dans le monde. En Algérie, plus de 100 000 personnes atteintes de cataracte sont opérées chaque année, nous a indiqué le Dr Slimane Mohabeddine, ophtalmologiste, en marge d'une journée d'étude sur la cataracte et la chirurgie réfractive organisée à l'INTHT de Tizi Ouzou, récemment, par le centre de correction de la vision par laser de la clinique de Diar Saâda d'Alger.
Le Dr Mohabeddine a également précisé que la cataracte touche particulièrement les sujets âgés. Mais, a-t-il expliqué, avec les nouvelles technologies, l'intervention ne peut durer que cinq à dix minutes sans provoquer de dommages à l'œil et consiste en la récupération de la vue pour les personnes atteintes de cette maladie. Les causes de la cataracte sont liées essentiellement à divers facteurs ayant trait beaucoup plus au diabète et aux causes traumatiques, a-t-il expliqué. « Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la formation universitaire continue. Elle permet aux médecins généralistes de développer leurs connaissances dans le domaine de l'ophtalmologie et les nouvelles technologies du traitement de la cataracte », a-t-il souligné. Dans son côté, le Dr Azam a précisé que l'intervention est très précise dans la mesure où l'œil est toujours sécurisé. « Après l'intervention, le traitement post-opératoire du patient sera facile. Les équipements utilisés dans la clinique de Diar Saâda sont conformes aux normes universelles », a ajouté le Dr Azam qui a estimé, par ailleurs, que pour permettre au simple citoyen l'accès à ce genre d'intervention, le système de sécurité sociale doit « jouer le jeu ».
C'est-à-dire, remettre la grille de la sécurité sociale au diapason des la technologie moderne de la santé publique. D'autre part, le Dr Belmadani, a estimé que le dépistage du strabisme chez l'enfant mal voyant doit se faire nécessairement avant l'âge scolaire, soit de dix-huit mois à six ans, car, durant cette période, a-t-il dit, se fait la configuration du cerveau chez les enfants. S'agissant de la correction de la vision par système laser (Lasik-Epilasik), les spécialistes en question affirment que la méthode est très simple. Elle permet au patient de rompre définitivement, selon le Dr Mohabeddine, avec la myopie, l'hypermétropie, l'astigmatisme et la presbytie. « La correction de la vision par laser nécessite un environnement de très haute technologie, des équipements très coûteux et un personnel hautement qualifié. Le patient peut se débarrasser de ses lunettes et ses lentilles. La procédure dure quelques minutes seulement », a-t-il rassuré.


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