– Me Mohand Amokrane Boualit, directeur général de la Schpm «Le Caroubier, une source de richesse certaine» «Le Conseil d'administration de la SCHPM vient d'arrêter quatre résolutions majeures jugées à même de relancer un certain dynamisme au secteur, à savoir – a) L'assainissement total de toutes les dettes – b) La révision de l'arrêté portant répartition de la quote-part allouée à certains secteurs – c) L'abrogation de l'ordonnance 77-04 interdisant la prise des enjeux à l'étranger – d) La récupération de l'hippodrome du Caroubier avec concession au profit de la Schpm ; en parallèle on doit impérativement informatiser l'ensemble du réseau PMU mais progressivement compte tenu de la faramineuse enveloppe financière imposée. Une fois le Caroubier entre nos mains et le point adopté, le scénario de faire tourner 4 hippodromes par semaine et 3 journées d'enjeux à partir de l'étranger a été retenu. Ce dossier doit faire l'étude et obtenir l'aval éventuel d'un conseil interministériel (CIM) incessamment. En cas de OK, le nouveau démarrage est prévu début janvier 2008.» – M. Rachid Bouguedour , directeur des services vétérinaires – ministère de l'Agriculture et du Développement rural «Le Caroubier doit revenir impérativement à la SCHPM» «Le MADR a introduit un dossier consistant aux instances concernées (ministère de l'Intérieur, wilaya d'Alger…) en insistant sur l'affectation du Caroubier à la SCHPM. Cette imposante infrastructure doit rayonner en conséquence et remplacer l'hippodrome de Zemmouri certes magnifique mais demeure éloigné (NDLR : 70 km à l'est d'Alger). Nous demeurons convaincus que ce champ de courses au cœur même de la capitale aidera à relancer les courses et avec de recettes conséquentes, c'est le cheval qui sera le principal bénéficiaire. Je vous renvoie à la tenue du grand prix du président en juin dernier et le formidable engouement enregistré. On sait par ailleurs qu'un litige est pendant en justice opposant l'OPLA et la SCHPM, mais la volonté de dépasser les divergences existe. Il importe de dissocier le parc d'attractions du champ de courses et ce dernier doit obligatoirement garder sa vocation. D'ailleurs, je rappelle que l'arrêté portant création de la SCHPM a prévu le transfert de tout le patrimoine dans toutes ses composantes de la défunte SCA à la SCHPM. Cette dernière a fourni d'énormes efforts pour la remise en état de fonctionnement de l'hippodrome lors du GPP en juin écoulé, alors ne le laisser pas revenir à son état d'abandon précédent. Je termine en soulignant que quelle que soit la forme juridique, il est impératif que le Caroubier revienne à la SCHPM.» – M. Ali Douieb, président de l'Association nationale des éleveurs et propriétaires des chevaux de race pure (ANEPCRP) «Notre vœu est que le Caroubier soit exploité par la SCHPM» «On attend avec impatience la reprise du Caroubier par la SCHPM où nous sommes disposés à stationner immédiatement une centaine de chevaux prêts à la compétition. Nous exhortons les pouvoirs publics afin d'accéder à notre vœu le plus cher actuellement, l'exploitation de ce champ de courses site exceptionnel par la société des courses. Nous sommes convaincus en tant qu'association nationale qui agit au nom de milliers de propriétaires et d'éleveurs de chevaux que son démarrage induira un effet bénéfique incomparable à un secteur qui connaît de graves dysfonctionnements depuis bien des années. C'est même salutaire.» – M. Aboubaker Seddik Boucetta, wali délégué de Hussein Dey «Favorable à son exploitation par la SCHPM» «La circonscription administrative que je dirige est entièrement favorable à l'exploitation de l'hippodrome du Caroubier, sous forme de convention. Cette infrastructure jouit d'une vocation, celle de l'activité hippique et qui est mieux placé que la SCHPM pour tenir ce rôle ? A mon avis, il importe de laisser le soin à cette société hippique d'organiser des courses de chevaux et par là même redynamiser cet endroit sur plusieurs plans : économie, loisirs, pôle d'animation. En deux mots je cautionne cette opération en espérant qu'elle verra le jour le plus tôt possible et on travaille pour atteindre cet objectif.» – M. Habib Hadjila,directeur général de l'Office des parcs de loisirs d'Alger (OPLA) «Nous attendons la SCHPM pour finaliser» «Malgré un litige au sujet précisément de ce champ de courses pendant actuellement au niveau de la justice, l'OPLA est totalement disposée à louer à la SCHPM l'hippodrome dans son intégralité, à partir du moment où il conserve sa vocation originale, celle d'abriter les courses de chevaux. J'ajoute que l'OPLA est disposé à faciliter au maximum la tâche à nos amis de la SCHPM et ces derniers sont les bienvenus à tout moment. Du moment que l'intérêt des deux parties est sauvegardé, on préfère le louer à la société des courses hippiques que de le voir prendre une autre destination.»
