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Lacheraf et la vérité
Publié dans El Watan le 16 - 01 - 2008

Sur le terrain, c'est la guerre brûlante pour la libération et pour l'indépendance avec en même temps les rivalités atroces et fratricides entre les activistes et les militants du MNA et du FLN. Ces rivalités ne faiblirent qu'à partir de 1958. L'année 1956 était également une année de braises du milieu «1954-1958» au cours de laquelle s'enflamment de beaucoup les passions, les conceptions, les stratégies et les acteurs de la guerre nationale d'indépendance. C'était l'année des antagonismes durs algéro-algériens entre les partisans de la guerre sans relâche jusqu'à l'indépendance et les partisans indépendantistes privilégiant la négociation avant la confrontation armée. C'était pareillement l'année de la confrontation des thèses dites «suprématie du politique sur le militaire, suprématie de l'intérieur sur l'extérieur». Le récit de Mostepha Lacheraf qui vient d'être livré se positionne directement et centralement dans cette partie du temps et de l'histoire qui ont enregistré le summum et le paroxysme du différend qui opposa les leaders nationalistes algériens engagés dans la guerre d'indépendance. Ce n'est pas un simple positionnement dans le temps de la part de Monsieur Lacheraf qui consiste simplement à évoquer ce qui s'est déroulé en 1956 en relation avec ce différend. C'est surtout un positionnement idéologique et un jugement de valeur qui révèlent que le groupe des Cinq, sujets du rapt de l'avion, ont persévéré à cette date pour envisager un règlement au conflit de guerre par la voie de la négociation et du dialogue franco-algérien (pour Boudiaf et Aït Ahmed le texte les nomme directement). Est-ce que ce jugement de valeur historique est-il juste, est-ce qu'il est faux ? Lacheraf est mort pour apporter aujourd'hui la démonstration de la vérité. Beaucoup peuvent penser au fait que le texte (inédit) n'ait été rendu public que le 11 janvier 2008 ; une année anniversaire après sa mort. A ce propos, notons que pour M. Lacheraf, il n'a aucun profit à en tirer aujourd'hui, pas plus qu'avant d'ailleurs. Cela expliquerait à l'évidence le pourquoi de la publication du texte à titre posthume. La dialectique autour de ce jugement va tout de même certainement et encore rebondir intensément après cette révélation de Lacheraf Mostepha, serviteur uniforme de l'Algérie pré et post-indépendante (prison pendant la guerre puis modestie après la guerre).
Boudiaf et Khider étant morts également, c'est une problématique qui devient intrinsèque pour interpeller les derniers hommes vivants de l'événement, à savoir le président Ben Bella et Hocine Aït Ahmed, de lever le voile définitivement sur ce jugement historique. Un point noir qui continue d'empoisonner les thèses de la compréhension et de l'entente sociopopulaires algériennes collectives.

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