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Faillite des universitaires ou faillite des universités ? (1ere partie )
Publié dans El Watan le 18 - 05 - 2009

La réponse à cette question tombe sous le sens. La faillite de nos universitaires est intimement liée aux échecs cumulés de notre système éducatif. Elle est multiforme et se reflète à travers une foule d'indices tels que la dégradation constante du niveau scientifique, la médiocrité de bien des thèses produites, le plagiat, les mémoires de magistères farcis de citations décontexualisées, l'absence d'esprit critique, les discussions oiseuses entre pairs, le goût prononcé pour le dénigrement, la déqualification et l'avilissement des autres, de ceux qui ne pensent pas ou qui n'agissent pas de manière « conformiste ».
D'autres traits caractérisent encore l'état d'esprit de la quasi totalité de nos universitaires : le désengagement social, la dépolitisation, la posture courtisane, la soumission résignée au pouvoir des petits chefs administratifs et désir de leur plaire, voilà qui conduit bon nombre d'entre eux à se désolidariser avec ceux de leurs collègues qui manifestent leur refus de l'arbitraire et de l'autoritarisme comme mauvais mode de « gouvernance ». La dépolitisation puis la lâcheté qui lui fait cortège sont entre autres les deux maux dont souffrent nos universitaires. Elles sont la traduction fidèle d'une démission de l'esprit scientifique, critique et autonome. Elles témoignent aussi d'une perte du sens de la responsabilité et de la fonction de l'intellectuel en tant que producteur d'idées et de savoir au profit de la société qui en a besoin pour son progrès social et économique. La dépolitisation de nos universitaires, c'est-à-dire leur répugnance envers l'engagement social (actions syndicales, associatives, caritatives... ) a eu pour conséquences visibles à l'œil nu l'emprise croissante de l'administratif sur l'ensemble des aspects de la vie sociale et ce résultat n'a été rendu possible que grâce à la faillite de l'université, faillite attestée par la croissance quantitative au détriment du qualitatif.
Les effectifs de nos diplômés universitaires croissent de manière exponentielle, alors que la qualité de leurs diplômes, et donc de leur savoir, ne cessent de se dégrader. C'est que la gestion de notre système éducatif dans son ensemble, depuis le primaire jusqu'au supérieur, relève plus d'une gestion administrative que d'une gestion scientifique, ordonnée et cohérente. Le contenu lui-même de l'enseignement et les méthodes qui l'encadrent demeurent problématiques, parce que frappés au coin d'un mode scolastique de transmission du savoir et des connaissances. Cela explique dans une large mesure pourquoi nos universitaires ne constituent pas, comme dans la plupart des pays « civilisés », un corps solidaire et autonome face au pouvoir, mais un corps complètement dépendant et dont la volonté est quasi hétéronome.
« J'accuse la lâcheté ambiante... »
Certaines de nos universités que j'ai eu l'occasion d'observer de près présentent en effet l'exemple vivant d'établissements amorphes, stériles, une sorte de réceptacle de tous les éléments au profil indéfini, à la formation bâclée et au cursus confus. Cela se constate non seulement au niveau de la réflexion, du mode de pensée et de représentation que l'on a de soi et du monde qui sont quasi nuls, mais aussi au niveau du comportement, du style vestimentaire et de l'allure. Si certains enseignants sont correctement vêtus et ont le profil et la conduite distinctifs de l'enseignant respectable, la plupart ont en effet un « look » et un style vestimentaire qui les apparente aux clients ordinaires des cafés populaires à l'entour et avec lesquels ils se confondent à se méprendre. Négligemment vêtus sans être pour autant décontractés, ils font montre de mines à la fois revêches et toutes marques de rudes épreuves.
Leur hexis corporel, leur façon de parler, parfois graveleuse, leur voix aiguë ou rauque, leur manière de s'interpeller et de se congratuler mutuellement en sautant les uns les autres au cou pour s'embrasser rappellent les manières champêtres du monde rural. Ils n'ont rien de ces intellectuels qui raisonnent méthodiquement, qui pensent, qui agissent sur le réel et qui projettent de le transformer. Fatalistes et enclins à la soumission formelle, ils se résignent à attendre que le changement de la société et de leurs propres conditions se produisent par le « haut ». Couards, peureux, lâches et pusillanimes, ils se résignent à l'humiliation, aux vexations et à l'atteinte de leur dignité d'hommes et de citoyens. C'est cette posture servile et asservie à merci qui constitue l'une des causes essentielles de l'absence de solidarité entre les enseignants et sur laquelle jouent précisément à fond certains gestionnaires (recteurs, doyens, chefs de départements...) pour diviser les membres de la communauté universitaire, « diviser pour régner », telle est la vieille recette en usage dans certains de nos établissements.
Elle fonctionne de manière d'autant plus efficace que la plupart des enseignants, habités de peur et atteints d'incapacité de raisonnement et d'esprit critique, ne voient leur salut que dans le repli frileux, le silence ou la « neutralité » bienveillante. Qu'un de leurs collègues soit victime d'arbitraire parce qu'il a osé dénoncer un comportement négatif d'un chef, ils ne bougent guère pour le défendre et certains même lui donnent tort d'avoir élevé la voix de la contestation ! Cela montre à quel point l'esprit critique et le sens de la responsabilité citoyenne que se doit d'assumer l'intellectuel universitaire dans la société s'émoussent et deviennent inopérants.
Les intellectuels et « le pouvoir »
Mais qu'on me permette à ce sujet d'être précis et personnel dans le but de dissiper les équivoques éventuelles : je ne suis ni contre l'administration ni contre « le pouvoir » en tant qu'institutions. Ceux-ci sont indispensables au désordre et à l'anarchie. Ce sont des régulateurs de l'ordre social et politique ; ils sont faits pour pacifier les rapports sociaux et protéger les citoyens contre les atteintes à leur sécurité et leurs biens. C'est le rôle premier de l'Etat. Or, la consolidation et la pérennité de celui-ci n'est pas seulement l'affaire de l'administration et de ses fonctionnaires (ministres, policiers, gendarmes, soldats, magistrats, avocats, postiers...), mais aussi l'affaire des maîtres d'école, d'éducateurs, d'enseignants universitaires, de journalistes et de citoyens ordinaires qui aiment leur pays. Ce contre quoi je m'élève cependant et m'indigne, c'est quand un gestionnaire responsable d'une institution ou un enseignant, par exemple, n'assume pas ses responsabilités et œuvre inconsciemment ou non à l'affaiblissement de l'Etat.
La démission intellectuelle, l'incurie ou les négligences coupables, l'arbitraire, le non-respect du droit, le gaspillage du temps et des ressources constituent à mes yeux une source de graves désordres et portent atteinte aux intérêts de l'Etat et de la nation. Critiquer le « pouvoir » ou les « pouvoirs » n'est pas synonyme d'antipouvoir au sens de le « détruire » ou de le remplacer par je ne sais quel autre type de pouvoir ; critiquer le pouvoir, c'est dénoncer les méfaits ou les pratiques nuisibles à son propre fonctionnement, c'est corriger, en quelque sorte, ses imperfections afin de le rendre plus efficace et plus conforme à la justice sociale et au respect du droit.
Quel rôle imparti aux intellectuels ?
Mais le pouvoir, et partant l'Etat, ne peuvent pas s'« améliorer » et s'amender sans le secours et la contribution de tous. Or, les intellectuels ont un rôle fondamental à jouer dans la construction de l'Etat et dans l'élévation de sa dignité au rang des Etats « civilisés », puissants et respectés sur la scène interne et internationale.Ce que je constate avec regret, c'est que nos intellectuels dans leur grande majorité sont aussi blâmables que le pouvoir qu'ils dénigrent » en conciliabule plus qu'ils ne le critiquent de manière juste et constructive. D'abord, quel rôle est-il dévolu aux intellectuels dignes de ce nom dans la société ? Poser cette question fondamentale, revient à définir la notion exacte de l'« intellectuel ». Par définition, l'intellectuel n'est pas seulement celui qui « pense » et produit le sens et le savoir, mais il est aussi celui qui soumet au crible critique les manières de voir de ceux qui ont la charge de conduire les affaires de la société et de l'Etat.
Analyser, décrypter les faits politiques et sociaux, analyser la complexité du réel, donner à voir les représentations complexes qui président aux structures psychiques, psychologiques et aux conduites de la collectivité, telles sont entre autres les fonctions légitimes de l'intellectuel digne de ce nom. Mais l'un des traits distinctifs du penseur, de l'intellectuel digne de respect, c'est l'autonomie de la pensée vis-à-vis de tous les pouvoirs, les clans, les coteries et les partis politiques. Philosophe, penseur, puis cadi à Cordoue aux services des princes, Ibn Rochd avait gardé son esprit indépendant vis-à-vis d'eux malgré tous les avatars de la politique. Ibn Khaldoun, ambassadeur itinérant aux services des dynasties régnantes, n'avait jamais non plus renoncé à son esprit critique vis-à-vis de ceux dont il était l'éminence grise, comme en témoigne sa
Muqaddima. Jean Paul Sartre était un critique littéraire, un homme engagé, qui n'avait pas hésite à se désolidariser du « pouvoir » français en dénonçant les méfaits de la colonisation française en Algérie, après avoir repoussé les distinctions et les honneurs... Les signataires français du Manifeste des 121 s'étaient montrés critiques et indépendants du pouvoir français en stigmatisant la politique de la terre brûlée conduite par l'armée coloniale en Algérie. Les « porteurs de valise » au service du FLN en sont, du reste, l'exemple patent de l'esprit critique fondé sur les valeurs de justice et d'autonomie intellectuelle. Sur ces principes d'engagement, je rejoins tout à fait Edward W. Saïd, ce célèbre intellectuel palestinien issu d'un famille patricienne de Palestine, lorsqu'il dénonce ceux d'entre les intellectuels qui se soumettent aux pressions du pouvoir : « Le principal devoir de l'intellectuel reste, à mes yeux, dit-il, de s'affranchir autant que possible de telles pressions. » Pour lui, l'intellectuel se définit comme « un exilé, un marginal, un amateur et enfin l'auteur d'un langage qui tente de parler vrai au pouvoir »(1). Et en d'autres termes : « L'affiliation politique, l'appartenance nationale et les premières fidélités ne doivent à aucun moment prendre le pas sur les critères de vérité attachés au malheur et à l'oppression. Rien ne défigure plus l'image publique de l'intellectuel que le louvoiement, le silence prudent, le vacarme patriotique et le reniement théâtral. »(2)
L'inflation des titres de « docteurs »
Corps désarticulé et inorganique, nos universitaires le sont en raison de leur désengagement social et politique, mais aussi et surtout en raison de leur manque de conscience quant à leur force et leur fonction d'éveilleurs et de producteurs de savoir et de sens. Hormis une minorité de « marginaux », d'empêcheurs de tourner en rond, le reste de nos universitaires demeure tragiquement hors jeu, hors scène sociale et comme avachis. C'est ce qui donne la possibilité, voire même du poil de la bête au « manager » parachuté par le haut pour imposer sa vision « scientifique » à l'université et à réduire l'universitaire au rang d'un simple appendice de l'organe « technique » de l'administration. Il est en effet rare de rencontrer des enseignants dont les préoccupations soient vraiment d'ordre scientifique ou d'engagement social.
Leur centre d'intérêt est axé bien plus sur la conservation de leurs « postes » ou de leur promotion interne que sur les préoccupatIons scientifiques, dont ils n'ont cure. La plupart de ceux que nous avons pu observer de près se dispensent de l'effort de réflexion au profit de la facilité et de la paresse qui consistent à donner ses TD et cours et s'éclipser aussitôt. D'ailleurs, ces cours dispensés relèvent le plus souvent du plagiat que de l'élaboration personnelle. Les nouveaux doctorats et magistères ne sont pas en reste. Eux aussi recourent quasi systématiquement au plagiat, comme nous en avons la preuve, pour valider leurs mémoires ou thèses de doctorat. La complaisance de certains responsables administratifs et de jury de thèse, joint au silence inexpliqué de la tutelle, contribuent largement à consacrer « docteurs » des individus qui n'ont d'autres mérites ou compétences que l'art de copier et souvent tant bien que mal, les auteurs ou les textes mis en ligne sur l'internet.
L'internet est devenu une aubaine pour les partisans du moindre effort dans la mesure où il les dispense de tout effort personnel de recherche et de réflexion. L'internet favorise et aggrave la perversion et la reproduction des mauvais mémoires ou thèses. Le clientélisme qui règne dans certains de nos établissements, favorisé par le laxisme ambiant, fait le reste et achève de produire à la chaîne des diplômés et des « intellectuels » à bon marché, et cela se réalise au grand dam de tous ceux qui, minoritaires dans notre pays, s'efforcent de donner à l'université ses lettres de noblesse. Ceux qui luttent avec honnêteté intellectuelle pour un enseignement et une recherche de qualité sont stigmatisés comme « agitateurs », cloués au pilori et désignés à la vindicte publique comme des ennemis de l'Etat et de l'ordre social établi, alors qu'ils ne font en vérité que dénoncer l'incurie et les négligences coupables qui portent précisément atteinte à l'Etat de droit. Seuls en effet ceux qui se mettent en travers de l'Etat de droit et des intérêts suprêmes de la nation sont coupables de fautes blâmables et non ceux qui plaident en faveur de la transparence, du respect du droit et de la réhabilitation de l'intelligence.
Cooptation contre élection
Si nos universités ont failli à leurs missions essentielles cela tient en partie au fait que leurs gestionnaires ne sont pas élus démocratiquement par leurs pairs et selon des critères de compétence prouvés et avérés, mais sur la base de cooptation, de clientélisme et d'allégeance. On ne construit pas un Etat de droit, fort et respecté à l'intérieur et à l'extérieur de ses frontières, en substituant aux compétences les béni oui-oui et au droit véritable, les passe droits. Ceux qui se cramponnent à ces méthodes de gouvernance désastreuses tout en se revendiquant d'un patriotisme de façade oublient que le patriotisme, le vrai, celui qui se prouve non pas en paroles, mais en actes, consiste à mettre en avant les intérêts de l'Etat et de la collectivité nationale avant les intérêts étroits et mesquins des clans et des coteries du pouvoir et de ceux qui gravitent comme satellites autour de lui.
Or, l'intérêt de l'Etat commande non seulement le respect des règles, des hiérarchies et des ordres, mais aussi et surtout le souci de mettre toutes les potentialités au service de la collectivité, ce qui suppose l'usage rationnel des compétences et la lutte implacable contre l'incurie, les négligences, le gaspillage du temps et des énergies. Or, ce que nous constatons, malheureusement, ce ne sont pas ceux - toujours minoritaires - qui en appellent à la refonte de l'Etat et à la réhabilitation des compétences qui se fourvoient, mais ce sont bel et bien les partisans du statut quo ante qui tiennent à leur position de commandement ou de rente au sein de l'Etat et qui contribuent à l'affaiblissement de celui-ci au plan du droit. Ces gestionnaires cooptés ou nommés par décrets, s'ils comprennent des gens honnêtes et dévoués, le reste, soit la majorité, ne reste pas moins tentée plus par le pouvoir que par l'esprit de servir l'Etat en qualité de vrais commis. (A suivre)
Notes de revoi :
(1) Edwar W. Saïd. Des intellectuels et du pouvoir, Paris, éd. du Seuil, 1996, p15 (2) Op.cit


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