–Comment vivez-vous la situation politique de votre pays en tant qu'artiste ? – La situation a commencé à se rétablir progressivement après la nomination du nouveau gouvernement. Cette évolution constitue un grand pas vers une paix durable. En tant que citoyens et artistes libanais, nous restons toujours mobilisés dans la lutte contre l'occupant et l'oppresseur sioniste et pour l'instauration de la paix au Liban et ce, grâce à notre unité dans l'action. J'ai contribué à cette lutte en participant avec une chanson engagée après le génocide de Beït Hanoune. – Quel message apportez-vous au peuple algérien en général et au public de Timgad en particulier ? – Le peuple algérien est brave, cependant il doit demeurer constamment attaché à son authenticité et à ses valeurs sociales et culturelles. Je lui souhaite un avenir florissant. – Quelles sont vos impressions sur la chanson algérienne, le raï notamment ? – La chanson algérienne a franchi depuis longtemps les frontières, notamment avec le genre raï qui s'est imposé sur la scène internationale et qui est très apprécié dans les pays arabes. – Vos projets artistiques … – Actuellement, je prépare un album qui paraîtra incessamment, j'envisage dans un proche avenir de composer une chanson typiquement algérienne, si évidemment tout se passe bien. – Comment se définissent votre genre musical et vos influences ? – Mon style est bien connu, je chante «les romances». – Vous vous êtes déjà produit au Festival de Djemila, comment trouvez-vous le public algérien ? – C'est un public très sensible et connaisseur en matière de musique, il apprécie d'ailleurs beaucoup la chanson orientale. – Avez-vous été invité ailleurs, à part le festival de Timgad ? – Oui, je vais chanter d'abord à Alger, ensuite j'irai au festival de Carthage.
