El Watan vendredi a pu confirmer, auprès de l'écrivain congolais Alain Mabanckou, sa participation au Panaf. « Je serai à Alger le 3 juillet prochain ! », nous a-t-il déclaré. L'écrivain arrivera de Los Angeles, où il enseigne la littérature francophone, afin de présenter Black bazar, son dernier roman. Dans cette dernière fiction pleine d'humour, les personnages évoluent dans une ville qui les rejette parce qu'ils sont Camerounais, Ivoiriens, Antillais ou Nigérians. Il participera également à une résidence d'écriture pendant deux semaines à Alger avec d'autres auteurs. Lauréat du prix Renaudot de 2006, Alain Mabanckou a vu plusieurs de ses œuvres faire l'objet d'adaptation théâtrale, et de traduction dans une quinzaine de langues. Alain Mabanckou distille son roman dans une langue accessible qui fait écho à cette nouvelle génération d'écrivains africains, que l'on verra certainement en juillet, comme Abdourahmane Waberi. On ne sait toujours pas si Aminata Traoré, ministre malienne de la Culture et auteure du célèbre L'Afrique humiliée (réédité chez Casbah en 2008), se déplacera à Alger. Des rumeurs faisant état d'un désaccord avec notre ministère de la Culture. Au-delà des rencontres, conférences et débats autour du livre, la seconde édition du Festival panafricain procédera à la réédition de plus de 220 titres de prestigieux auteurs africains. Aussi, sera organisé le second Festival international de littérature et du livre de jeunesse placé sous la bannière « Un livre pour un été africain ». Un slogan prometteur qui portera dans son sillage une quarantaine d'écrivains, dont Tanéla Boni, Sami Jack, Galixte Beyala, Libar Fofana, Fabienne Kanor et Nafissatou Diouf.
