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Conflit palestino-israélien : Un soutien en attendant les actes
Publié dans El Watan le 06 - 06 - 2009

D'aucuns diront du président américain qu'il leur a dit ce qu'ils voulaient entendre.
Et cela pour eux est d'une extrême importance puisque cela traduit une véritable rupture au moins au plan du discours, par rapport à ses prédécesseurs. Tous, devrait-on dire, tant la question palestinienne a été occultée pendant des décennies et qu'elle n'est en fait revenue sur le devant de la scène que vingt années après la création d'Israël en 1948. Encore que cela soit intervenu après une nouvelle guerre israélo-arabe, celle de juin 1967, et aussi du déclenchement en 1965 de la lutte armée palestinienne, et que si dans certaines instances internationales, à l'ONU notamment, on parlait des Palestiniens, ce n'était jamais en tant que peuple. Dans son discours de jeudi au Caire, le président Barack Obama, sans jamais faire référence aux résolutions internationales traitant de la question palestinienne, a réitéré le droit des Palestiniens à vivre dans un Etat indépendant. Autrement dit, la solution à deux Etats, rejetée jusque-là par Israël, également opposé à celle d'un seul Etat, craignant sa disparition en raison du déséquilibre démographique. D'ailleurs, les Israéliens, pas uniquement les plus avisés, mettent en garde contre cette perspective qui pourrait se concrétiser d'ici deux décennies, trois tout au plus. C'est pourquoi certains dirigeants israéliens ont envisagé tout simplement une espèce de séparation, expliquant alors l'édification du mur israélien.
Avant son discours du Caire, Barack Obama avait expliqué les raisons de ce choix puisque, a-t-il dit, il menace les intérêts des Israéliens et des Américains. C'est la première fois qu'un chef d'Etat américain parle ainsi des implications de ce conflit sur son propre pays. Et c'est en toute logique qu'il a réitéré des positions désormais connues. « Les Etats-Unis n'acceptent pas la légitimité de la poursuite de la colonisation israélienne » qui « viole les accord passés et nuit aux efforts de paix ». Ou encore que « la seule résolution (du conflit) est que les aspirations des deux parties soient réalisées dans le cadre de deux Etats, où Israéliens et Palestiniens pourront vivre en paix ». Mais ce qui est nouveau, c'est le fait qu'il aborde la situation du peuple palestinien, disant d'elle qu'elle « est intolérable » et que « l'Amérique ne tournera pas le dos aux aspirations légitimes des Palestiniens à la dignité et à leur propre Etat ». Mais, ajoutera- t-il, « les Palestiniens doivent abandonner la violence. Résister par la violence et le meurtre est erroné et ne réussit pas ». Prenant le contre-pied des politiques précédentes, il a donné à son approche un caractère inclusif en déclarant que « le Hamas jouit de soutien parmi les Palestiniens mais a aussi des responsabilités à assumer ». « Pour unifier le peuple palestinien, le Hamas doit mettre un terme à la violence, reconnaître les accords passés et reconnaître le droit d'Israël à exister ». En ce sens, on peut dire et en attendant que les Palestiniens règlent leurs propres différends, que le Hamas ne serait plus exclu, alors que lui, par la voix de son leader politique Khaled Mechaâl aux médias américains qui l'ont longuement entretenu ces derniers jours, a montré sa disposition à œuvrer pour la paix. Et qu'il ne fait pas la guerre à Israël pour la guerre.
Pour les Palestiniens, principaux destinataires de ce message, il y a de quoi en être satisfait, mais il faut faire preuve de modération, car tout ce qui a été dit a besoin d'être explicité. Comme cette notion de droits « légitimes des Palestiniens », et celle d'Etat indépendant. Barack Obama parle-t-il de droits nationaux tels que reconnus par les résolutions internationales, ne fixant aucune restriction à l'exercice de la souveraineté qui en découle sur toute l'étendue du territoire défini par ces mêmes textes et actuellement sous occupation israélienne ? Toute la question est là, mais en ce sens Barack parle de relance du processus de paix, n'en proposant pas un autre. Et les Arabes à qui Barack Obama s'est adressé hier une nouvelle fois depuis l'Allemagne, ont même défini les moyens de relancer le processus en question. Il s'agit de leur plan de paix prévoyant une normalisation avec Israël en échange de son retrait des territoires palestiniens et arabes qu'il occupe. Le président américain Barack Obama a affirmé à leur sujet qu'il souhaitait qu'ils se lancent dans « des échanges commerciaux et diplomatiques » avec Israël si l'Etat hébreu prenait des engagements fermes en faveur de la paix. Et cela n'est guère évident, sauf si l'Administration américaine recourt à « une certaine fermeté » à l'égard d'Israël comme l'envisage M. Obama. Reste maintenant à traduire dans les faits cette approche. L'émissaire de Barack Obama pour le Proche-Orient, George Mitchell, est attendu dans la région ces jours-ci. Avec quelle feuille de route ?


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