Finalement, les travailleurs contractuels de Fertial qui étaient sous la menace de perdre leur emploi viennent de passer en contrat à durée indéterminée (CDI). Le nouvel accord signé le 2 mai dernier entre le partenaire social et la direction générale est entré en application. Au même titre que leurs homologues de l'usine d'Arzew, pour les 120 travailleurs du complexe pétrochimique algéro-espagnol Fertial Annaba, c'est le soulagement. L'heure est actuellement à la signature des contrats. Aussi, plus d'une quinzaine de délégués commerciaux nouvellement recrutés ont été entraînés dans cette vague de permanisation, a-t-on appris auprès de Mohamed Essghir Charfaoui, le secrétaire général du syndicat du complexe de Annaba. Le long et dur combat des contractuels et de leurs représentants syndicaux a fini par pousser les patrons de Fertial à faire machine arrière. L'inquiétude qui se lisait sur les visages de ces 120 pères de familles quant à la sécurité de leur emploi s'est dissipée pour laisser place à l'euphorie. Le dénouement du différend les ayant opposés, des mois durant, au partenaire espagnol Villar Mir - propriétaire des 66 % de Fertial -, ils le doivent également à leurs représentants syndicaux. En effet, reconnaissent-ils à l'unanimité, les efforts consentis et les multiples démarches effectuées auprès des hautes instances syndicales et politiques du pays n'ont pas été vains.
