Attendue par tous ceux qui l'ont connu, cette rencontre a été organisée par le volley-ball club de Constantine (VBCC), une association sportive fondée par ses soins dans le but, aimait-il à dire, d'apporter du sang nouveau et une nouvelle dynamique à une discipline qu'il aimait par-dessus tout pour avoir guidé ses premiers pas dans le monde du sport. Etaient présents sa veuve Malika, ses enfants Makhlouf, Nawel et Mohamed-Lamine. Seule manquait à l'appel sa fille jumelle Dounia, retenue par ses études en France. Il y avait également ses frères et sœurs, ses proches et tous ceux qui l'ont connu et côtoyé. Parmi ces derniers, ses anciens partenaires du CACC, un club où il avait fait ses premiers pas de sportif et affûté ses qualités de volleyeur, quelques rescapés des «blues jeans», un groupe de musique fondé au début des années 1960 par son défunt frère connu sous le sobriquet de Krikri ainsi que des camarades de l'équipe des vétérans de Constantine. Bien que le mot d'ordre des organisateurs fût d'honorer la mémoire de Hacène dans une ambiance conviviale, l'émotion était bien présente, illustrée ici et là par des larmes essuyées furtivement pour donner le change. S'appuyant sur les deux passions de Hacène, le volley et la musique, les organisateurs du VBCC, et à leur tête son neveu Mohamed-Salah, ont alterné tout au long de l'après-midi quelques morceaux choisis parmi ses plus belles interprétations et deux rencontres de volley-ball. La première a opposé les benjamins du club, alors que l'autre a réuni ses anciens amis et partenaires de l'équipe des vétérans du Vieux Rocher dont il avait été l'un des principaux animateurs. Moment de communion et d'émotion par excellence, cette rencontre a pris fin sur une distribution de cadeaux et de distinctions à sa famille et à quelques-uns de ses plus fidèles compagnons.
