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Le Pr Mahfoud Boucebci : la psychiatrie à visage humain
Publié dans El Watan le 26 - 05 - 2009

Très patient mais méticuleux sur l'origine des enfants et leur pathologie, il me reçut dans son bureau, me posa quelques questions sur les convulsions de l'enfant, puis l'entretien déborda sur une autre pathologie : l'épilepsie. Certes, on a eu un cours sur cette maladie, mais le professeur constata que je ne connaissais pas le sujet. Il n'insista pas. A la suite d'une autre visite et mieux préparé, je repris la discussion sur l'épilepsie. Pour moi, c'était une maladie grave, spectaculaire et terrifiante. Avec amitié, il m'expliqua comme un maître explique à son élève quelques aspects de la maladie avec un souci de précision et de rigueur scientifiques. C'est alors qu'il me proposa d'être mon directeur de thèse non pas sur l'épilepsie comme pathologie neurologique, mais l'épilepsie comme problème en milieu algérien. Le sujet m'intéressa immédiatement, car il traitait non pas de la maladie mais de la prévention, et déjà il évoquait les mesures législatives, le développement de l'accouchement en milieu hospitalier. Au fur et à mesure que je travaillais avec le Pr Boucebci, l'idée que j'avais là un maître qui me dirigeait me passionna, je pouvais le consulter quand je voulais, quelquefois pour qu'il m'explique un mot ou une phrase. Toujours disponible et présent jusqu'à 18-19h et chaque fois que je repartais, j'étais enrichi et marqué par son savoir. Je découvrais aussi un médecin disponible, car le Pr Boucebci avait une à deux consultations quotidiennes, et j'étais frappé par le nombre de gens qui attendaient dehors, surtout des femmes, leurs enfants sur les genoux, tout simplement parce qu'il n'y avait pas de salle d'attente.
M.. Boucebci partageait sa journée entre les consultations, vers 13h il se faisait acheter un paquet de biscuits, s'étendait sur la table d'examen un instant pour reprendre la consultation jusqu'à 16h. Après quoi, il interprétait une pile d'EEG ; d'autres fois, il me recevait ou recevait d'autres étudiants quand il ne partait pas à Oran assurer certains cours de psychiatrie. M. Boucebci n'était pas seulement un maître, mais devenait facilement l'ami de ses étudiants à qui il rendait tous les services qu'il pouvait. Il était ouvert et recevait de la même manière les patients, quel que soit leur niveau social, et faisait tous les efforts pour parvenir à expliquer et à faire passer le message à des mères souvent analphabètes. Inlassablement aidé et guidé dans mon travail, il parvenait à me faire connaître la maladie d'une manière générale ; la relation médecin-malade et la psychiatrie de manière particulière.
Dans la perspective de notre travail, nous sommes parvenus à souligner deux points importants :
1- apporter une aide aux familles afin d'éviter le rejet de l'enfant épileptique ;
2- ne pas aborder exclusivement le problème de l'enfant épileptique en fonction de son épilepsie, mais d'une approche globale des problèmes présentés par celui-ci. Donc, très tôt, je remarquais que le Pr Boucebci s'intéressait aux problèmes posés par la femme et l'enfant, et plus par l'enfance, car tout problème survenant sur un organisme en perpétuel remaniement, le déroulement harmonieux des diverses étapes de la vie psychologique risquant d'être perturbé par la maladie. A mon tour, je commençais à rêver d'être psychiatre afin de traiter ces maladies qu'on dit mystérieuses et décrypter ses codes et ses messages. On est tenté de définir la psychiatrie comme une branche de la médecine qui traite des maladies mentales qui, selon Henri Ey, est la science de l'homme qui a pour objet sa vie de relation, c'est-à-dire les rapports qui le lient en tant que sujet ou personne à son monde. En d'autres termes, le mental est la science des fonctions, des opérations, des comportements, des idées et des sentiments dont le développement et l'organisation constituent les modalités de son adaptation aux milieux physique, social et culturel dans lequel se déroule son existence. La maladie mentale a toujours été considérée comme des types de comportements jugés anormaux ou paranormaux, selon le milieu dans lequel ils se manifestent. Il s'agit soit de sorcellerie, soit de possession masculine ou féminine, soit de prophétisme.
La réalité de la maladie mentale n'étant pas reconnue en conséquence, on appliquait le traitement qui convenait. C'était soit le trou de trépanation de la boîte crânienne pour faire sortir le démon, soit le bûcher, ou alors l'enchaînement, l'isolement et le traitement par les jets d'eau, puis le traitement barbare a cessé. Pinel supprima les chaînes en France et c'est l'asile qui rentra en jeu. Il fallait protéger le malade contre lui-même et contre les autres. On va encore une fois renier la maladie mentale, ce sera le stade de la lobotomie.
Du point de vue de l'histoire de la psychiatrie en Algérie, le Pr Boucebci nous relate une bonne et une mauvaise périodes. Lors de la période coloniale, ce qu'il nous apprit nous désola au plus haut point et nous dévalorisa lorsque parlant de l'épilepsie, il nous cita les travaux de la Clinique psychiatrique d'Alger sous la direction du Pr Porot qui traitait de l'impulsivité criminelle chez l'indigène algérien. Ses facteurs (Annales médico-psychologiques 1932). A ce titre, il dit que du point de vue étiologique (de l'épilepsie), il faut tout de suite signaler l'existence chez l'indigène «d'un tempérament spécial» et donc, à côté des causes classiques de l'épilepsie, on peut, en pénétrant plus avant dans le mécanisme étiologique, trouver dans la complexion psychophysiologique de l'indigène d'autres éléments à mettre en ligne de compte dans le déterminisme si facile et si fréquent chez lui, du mal comitial. L'un de nous signalait récemment : «L'indigène, souvent gros débile mental, est un être dont les activités supérieures et corticales sont peu évoluées, dont la vie essentiellement végétative et instinctive est surtout réglée par son diencéphale» (Congrès des aliénistes et neurologistes de langue française Bruxelles 1935). Celle qui nous réchauffe le cœur est la théorie de Frantz Fanon a contrario de l'opinion de la psychiatrie coloniale. Fanon avertit dans Les Damnés de la terre. «Aujourd'hui, la guerre de Libération nationale que mène le peuple algérien depuis sept ans, parce qu'elle est totale chez le peuple, est devenue un terrain favorable à l'éclosion de troubles mentaux». Nous mentionnons ici quelques cas de malades algériens et français soignés par nous et qui nous paraissent particulièrement parlants. Nous ne livrons pas, il est superflu de le mentionner, un travail scientifique. Il nous faut insister sur deux points. En règle générale, la psychiatrie clinique range les différents troubles présentés par nos malades sous la rubrique «Psychoses réactionnelles». Ce faisant, on privilégie l'événement qui a déclenché la maladie, quoique çà et là, soit mentionné le rôle du terrain (l'histoire psychologique affective et biologique du sujet) et celui du milieu. Il nous semble que dans les cas présentés ici, l'événement déclenchant est principalement l'atmosphère sanglante, impitoyable, la généralisation de pratiques inhumaines, l'impression tenace qu'ont les gens d'assister à une véritable apocalypse. Gonflant notre amour-propre, car pour le Pr
Boucebci, nous n'étions pas moins lotis qu'un étudiant en France ou en Angleterre et nous expliquait la nécessité pour l'universitaire de comprendre sa participation à un combat pour la libération de l'homme car le progrès de l'humanité passe par un travail où la valeur scientifique, l'ouverture d'esprit, de tolérance sont les éléments essentiels. Qu'on le veuille ou non, l'utilisation par les sionistes de noms tels que Freud et Einstein, par exemple, ont permis au sionisme de pousser ses ramifications et son influence, même si les savants en question ont des positions opposées au sionisme. Ainsi, l'organisation sioniste Keren Ha Yesad sollicite Freud, en 1925, pour qu'il soit son président. La réponse de S. Freud a été : «Je ne pense pas que la Palestine puisse jamais devenir un Etat juif ni que les mondes chrétien et islamique soient prêts à ce que leurs lieux saints soient sous la responsabilité juive. Il m'aurait paru plus sensé d'établir une patrie juive dans un lieu moins chargé d'histoire. Je ne peux pas porter de sympathie à la piété fourvoyée qui transforme un morceau d'un mur d'Hérode en une relique nationale et qui offense les sentiments des natifs (Falk Freud end Herz Comtempary psychanalis : Freud et les associations juives 1987 par Chenouni)». Puis, on fait le procès de la psychiatrie accusée de carcéralisme et de mystification par la fabrication artificielle des maladies mentales. C'est l'antipsychiatre David Cooper qui, dans les années 62-66, développe une psychiatrie contestataire, dans la mesure où la psychiatrie représente des intérêts des hommes normaux et, qu'en fait, la violence en psychiatrie est au premier chef violence de la psychiatrie. Majestueusement, Henri Ey dans Défense et illustration de la psychiatrie souligne que la psychiatrie, cernant la problématique de l'aliénation, fonde son objet en pointant une psychopathologie de l'homme inscrite dans la dimension spécifique de sa liberté. Ainsi donc, la réalité des maladies mentales existe. Depuis, la science a largement progressé pour le mieux-être du malade mental, en témoignent les innombrables théorisations. Les perspectives méthodologiques cliniques et thérapeutiques ; De l'utilisation du D.S.M* au dosage des neuroleptiques à la quantification du ralentissement psychomoteur du déprimé (Widlocher) ou de la vérification de certains états de dépression par le test de la freination à la dexaméthasone, comme de la prévention de la rechute d'une psychose maniacodépressive par les sels de lithium ou la survenue d'une arriération phénylcétonurique par un régime. Au cour de nos stages à la clinique des Oliviers, le Pr Boucebci restait amical mais devenait exigeant, rigoureux et difficile à vivre car il voulait une formation solide du futur psychiatre.
– Un afflux massif de parents d'enfants malades demandant une prise en charge de leurs problèmes, alors que les structures humaines et matérielles ne le permettaient pas.
L'organisation du service était presque militaire avec une discipline stricte sur les horaires de travail, la présence effective et la formation continue. A 8h30, tout le personnel était à son poste et les consultations quotidiennes commençaient. Il n'y avait pas d'hospitalisation, le centre se présentait comme un CMPP, comme un hôpital de jour et comme un centre de formation pour éducateurs, psychologues et psychiatres. Le Pr Boucebci, comme à ses habitudes, était le matin à l'heure, contrôlant tout. Il ne s'absentait jamais et faisait passer sa vie professionnelle avant sa vie familiale. Vers 18h, après la fin d'une présentation de dossiers médicaux, de planchage, de réunions avec les autres personnels éreintés, il nous disait : « Les bonnes choses ont une fin.» L'élément nouveau pour nous, résidents, était la demande au niveau de la
consultation : les motifs de la consultation étaient multiples, mais aussi harassants et pénibles les uns que les autres. Il fallait prendre en charge l'enfant, le père et la mère. Nos connaissances rudimentaires au début du cycle de formation nous obligeaient à faire appel à chaque consultation au Pr Boucebci, qui finalement faisait sa consultation et la nôtre. Lors des réunions, on se plaignait du manque de psychologues, psychomotriciens, d'ergothérapeutes, de documents, et même de chauffage. Il nous répondait qu'il fallait avoir la politique de ses moyens avec les moyens de sa politique. Il ne faut surtout pas la politique des bras croisés ou celle de la palabre, il y a toujours quelque chose à faire. Donc, il fallait assurer une prise en charge d'adolescents, d'enfants et d'adultes handicapés. Ce travail de consultation psychopédagogique était toujours pénible et ingrat. Les contacts du résident étaient multiples et difficiles avec les rares psychologues, psychomotriciens et orthophonistes. Il fallait, pour pouvoir communiquer entre nous, toujours plus de travail et de documentation, ce à quoi le Pr
Boucebci palliait à chaque fois. Certes, la tâche était difficile, mais la joie intellectuelle était garantie. Lors de présentation des dossiers des malades, le résident parlait de sémiologie, de nosologie et de thérapeutique. Le Pr Boucebci, lui, parlait psychopathologie et nous décryptait le sens de la symptomatologie et où l'interprétation psychoaffective est fondamentale. Le Pr Boucebci insistait tellement sur la psychopathologie infanto-juvénale qu'elle devenait une obsession et une de ses préoccupations majeures. Pour un oui pour un non, il nous demandait ce qu'étaient les organisateurs de Spitz et les différents stades de développement psychologiques de l'enfant. L'enfance abandonnée était son thème préféré le mot «enfant x» n'était pas toléré. Au bout de trois ans de formation, le Pr Boucebci a eu la patience et la rigueur de nous apprendre d'abord que le malade mental souffre et, au-delà du désordre bioclinique ou de l'incidence culturelle, ce qui est essentiel, c'est l'homme qui souffre, donc il nous a appris le respect du malade sans complaisance.
La relation médecin-malade et l'amour du malade
Au-delà de notre formation classique de psychiatre, il nous enseigna les spécificités de la psychiatrie algérienne. Ainsi, le Pr Boucebci s'est penché sur la psychopathologie de la multiparité et de la stérilité de la femme, la psychopathologie du couple,l'enfant au cœur de la famille, l'enfance abandonnée.
Pour finir, nous citerons deux articles du Pr Boucebci à propos de l'enfance abandonnée.
Dans le 1er article, il écrit : «L'émergence et la connaissance par le grand public de problèmes, tels que ceux de la mère célibataire, de l'enfance abandonnée, du couple stérile, du sida et des toxicomanies avec tout ce que ces mots suscitent d'angoisse et de questionnement existentiel, de défense au niveau individuel et collectif contribuent largement à la crise culturelle et sociopolitique, tout autant qu'ils l'expriment».
Il continue : «L'enfance abandonnée, réalité de la vie quotidienne à travers toute l'Algérie, est par son ampleur, ses conséquences et les questions fondamentales qu'elle amène à poser, l'un des aspects les plus angoissants de la crise sociale, culturelle et philosophique que connaît la société algérienne qui, désormais, ignore que 50% de ces infortunés meurent dans les trois premiers mois qui suivent leur naissance dans la solitude d'un berceau d'hôpital. Les victimes du syndrome d'hospitalisme par un instinct suicidaire succombent en un trimestre aux carences psycho-affectives qu'ils subissent dès leurs premiers jours».
L'évolution des autres enfants n'est pas pour autant favorable, en témoigne leur rejet profond par la société (Information psychologique n°10-déc-90).
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– M. Boucebci dont l'œuvre de pionnier lui a valu l'estime de tous ceux qui l'ont connu fait partie de la lignée d'élites.
– M. Boucebci est né psychiatre et de la plus haute classe par sa finesse et ses intuitions.
– Intelligent, ouvert, mais exigeant.
– D'un esprit le plus délié : Il est servi par une rare puissance de travail.
– L'amour, la passion du métier avec la volonté de dominer son art et la certitude d'y parvenir.
– Un goût de la recherche.
– Une curiosité toujours en éveil avec le sentiment de difficultés rencontrées dans la recherche.
– Les incertitudes et le patient labeur qu'exige la recherche et le désintéressement qu'elle impose.
– Un savoir culturel étendu.
– La psychiatrie d'hier était asilaire, celle de demain est déjà physiologique.
– Professeur de psychiatrie, M. Boucebci s'était attaché depuis de longues années à inscrire la psychiatrie comme spécialité à part entière dans le champ médical. C'est en tant qu'interne dans le service de pédiatrie de Mme Benalegue que j'accompagnais ce jour des enfants ayant convulsé, afin de leur pratiquer des EEG. |
D.S.M : Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux. Echelle de ralentissement
psychomoteur de Widlochek


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