En effet, les 7 arrêts que compte la commune, desservant les deux villes limitrophes à savoir Draâ Ben Khedda, Draâ El Mizan et les 3 hameaux, sont installés anarchiquement dans les boulevards. Cette situation cause des désagréments à la population, et nuit à l'environnement. En effet, l'exiguïté de ces aires de stationnement, provoque à plusieurs fois des embouteillages, et contraint les chauffeurs de bus de s'arrêter n' importe où et n'importe comment «c'est vraiment désolant de vivre la même situation chaque jour à cause de cette anarchie», nous dira un citoyen. On assiste toujours à des conflits entre les transporteurs et les automobilistes, et même les transporteurs entre eux, surtout ceux des fourgons menant vers Draâ El Mizan et les chauffeurs de bus pour le non-respect des accords signés avant. «Nous avons interpellé à maintes reprises, les responsables locaux et le chef de daïra de DEM de cette situation, mais c'est toujours la même histoire», souligne un transporteur. Cependant, cet état des faits qui dure depuis des années, connaît aujourd'hui, un sérieux problème de transport dans cette commune qui mérite mieux, vu son passé historique et révolutionnaire. Les fourgons et les bus, travaillent toujours dans le désordre et l'anarchie dans ces aires qui ne disposent d'aucune commodité (toilettes, plaques signalétiques…etc.), où certains transporteurs garent leur fourgons sur le pont servant le versant-nord de la commune, ainsi qu'à l'entrée de centre de santé, aux yeux mêmes des responsables locaux et les agents de l'ordre. Pourtant, les transporteurs payent des taxes. La responsabilité est imputée aux responsables locaux, censés prendre en charge ce problème «les responsables nous ont promis de trouver une solution, mais en vain», signale un autre transporteur.
