La pénurie, réelle ou provoquée, arrange les affaires de nombreux vendeurs de matériaux de construction de Nedjma (Chteibo) et d'ailleurs qui se rattrapent ainsi sur la baisse de la marge bénéficiaire sur la vente du fer à béton. La pénurie de ciment, qui sévit depuis quelque temps déjà dans tout le pays, n'a pas épargné la région d'Oran où le sac supposé contenir 50 kg est fixé à 600 et jusqu'à 620 dinars chez certains vendeurs de matériaux de construction. De ce fait, dans plusieurs chantiers plus ou moins importants, les travaux se trouvent ralentis ou complètement à l'arrêt. Une situation qui a favorisé l'entrée en scène de nombreux spéculateurs qui profitent pour quintupler leurs bénéfices et se débarrasser, en même temps, des sacs de ciment périmés. La rareté de ce matériau indispensable, dans une région qui se présente comme un immense chantier, serait due, selon certaines sources, à l'arrêt des cimenteries pour entretien annuel. La pénurie, réelle ou provoquée, arrange les affaires de nombreux vendeurs de matériaux de construction de Nedjma (Chteibo) et d'ailleurs qui se rattrapent ainsi sur la baisse de la marge bénéficiaire sur la vente du fer à béton. C'est la loi de l'offre et de la demande que font jouer les spéculateurs, bien entendu, exclusivement en leur faveur. Une situation dramatique quand on sait que le sac de 50 kilos nets de ciment noir ne devrait guère atteindre les 300 dinars à sa sortie d'usine.
