Loucif Hamani l'a fait en 1979 lors des JM de Split (ex-Yougoslavie). «Je l'ai fait, je suis médaillé d'or des Jeux méditerranéens tout comme mon papa. J'en suis fier. Je pense avoir ainsi bien honoré mon papa qui a fait par le passé les beaux jours de la boxe algérienne», dira, au sommet du bonheur, Rachid Hamani, enveloppé dans l'emblème national. «J'étais en contact permanent avec ma mère. Elle ne cessait de transmettre les encouragements de mon père qui était fier de mes performances à Pescara. Ses encouragements ont constitué pour moi une source de force pour aller de l'avant et forcer, par là même, le destin», s'enorgueillit «Hamani fils», avant d'ajouter : «Permettez-moi aussi de dédier cette consécration à tout le peuple algérien. Mes concitoyens n'ont cessé de m'encourager. C'est un facteur prépondérant dans la réussite des athlètes.» Rachid Hamani, pensionnaire du club parisien de Villeneuve le Roi, promet de faire sensation à l'avenir. Comme l'a si bien fait son papa Loucif.