Le genre de festival où les jeunes Algériens excellent a été lancé mardi dernier. A chaque fois qu'ils en ont eu l'occasion, à la télévision, au théâtre ou ailleurs, les jeunes Algériens ont montré qu'ils pouvaient faire des prouesses. Notre émigration en Europe a d'ailleurs donné quelques-uns des meilleurs représentants du hip-hop. La ville de Lyon a même investi quelques millions d'euros pour ouvrir un centre international de danse hip-hop qu'elle a confié à un Algérien, Mourad Merzouki. Ce dernier, avec sa troupe KafIg, s'était produit plusieurs fois à Alger, au TNA, du temps de Ziani-Chérif Ayad, et il avait animé des stages pour des jeunes de quartier d'Alger. Le genre a ses fans dans tout le pays comme le prouve ce Festival de Ténès qui réunit des troupes de 15 wilayas. C'est la première fois qu'a lieu une telle manifestation. Organisée par la direction de la jeunesse et des sports, en collaboration avec la ligue de wilaya (Chlef) des activiés culturelles et scientifiques, l'initiative mérite d'être encouragée et développée. Dernier jour aujourd'hui. Théâtre de plein air de Ténès. Entrée libre.
