Depuis son arrivée au mercato d'hiver de 2007, Idrissa Coulibaly se sent comme un poisson dans l'eau en Kabylie. Et pour cause, il se plaît à merveille dans la capitale du Djurdjura. Sans trop de fracas, il en est même devenu une véritable coqueluche. Au point où à chaque coin de rue à Tizi-Ouzou, il se fait accoster par les fans de la JSK qui l'affectionnent et même qui le hèlent avec son diminutif « Salut Couly ! » Avant lui, il y avait aussi d'autres Maliens qui se sentaient véritablement chez eux à Tizi Ouzou, à l'image de Dabo et Demba. Pour lui qui vient de rentrer de vacances du Mali par le même vol que la délégation malienne qui prendra part au Panaf, cette manifestation fait parler d'elle au Mali : « On ne parle que de cet événement chez nous. Nombreux sont mes amis et autres gars du quartier qui m'avaient demandé comment on vit en Algérie. A chacun, je répondais que l'Algérie est une terre d'accueil et où vit un peuple chaleureux et hospitalier », dit-il, ajoutant : « avec le Panaf, l'Algérie est en passe de démontrer au continent mais aussi au monde entier qu'elle est cette terre où il fait bon vivre et où tous les opprimés s'y sentent à l'aise ». Idrissa Coulibaly compare ce Panaf à cette grande ronde dressée par tous les Africains autour de la défense de la paix, de la culture et des arts séculaires que la modernité voudrait effacer. Le Panaf est « la pérennité de l'identité africaine et surtout la préservation et la défense de cette dernière ». Enfin, Coulibaly a tenu à saluer les autorités algériennes pour leurs efforts soutenus pour que cet événement se tienne : « Il faudrait que cet événement soit une véritable tradition pour que la paix, l'amitié et la solidarité des Africains soient chaque jour un peu plus consolidées et que les peuples du continent aspirent à une vie sans guerres, sans misère et sans famine ». Izu Azuka : Le Panaf, symbole de la paix pour tous les Africains. Izu Azuka, le jeune attaquant nigérian de la JSK soutient de son côté que le Panaf est ce symbole de la paix pour tous les Africains. En effet, il trouve que l'événement en lui-même constitue un grand carrefour d'échanges et de culture entre les peuples d'Afrique. Il soutient que « les responsables et chefs d'Etat africains se doivent de s'imprégner de ce rendez-vous qui est une démonstration que les Africains peuvent vivre en paix et dans la sérénité pour peu qu'on leur donne le minimum pour vivre décemment ». Et d'ajouter : « L'Africain aime la fête et ce Panaf est une belle occasion pour lui d'en faire tout au long de sa durée ». Enfin, il appelle tous les Africains participant à se donner à fond pour que la fête soit totale.
